12 bombes pénétrantes et missiles de croisière Tomahawk : détails de l’attaque américaine historique
L’Agence de l’énergie atomique a estimé que les centrifugeuses de Natanz avaient été désactivées avant même le bombardement américain. • Trois hauts responsables iraniens ont déclaré que l’attaque avait été menée à 2 h 30 du matin. • La cible la plus compliquée était Ispahan, où l’uranium était transformé sous la forme requise pour les armes. • On ne sait pas si l’Iran a eu le temps de déplacer le combustible nucléaire du site avant l’attaque.
Les Américains ont attaqué les installations nucléaires iraniennes . Photo : The National Interest
Alors que l’aviation américaine bombardait le site nucléaire de Natanz, l’Agence internationale de l’énergie atomique estimait que que les frappes précoces israéliennes avaient mis hors service toutes les centrifugeuses du hall souterrain – situé à environ 30 mètres sous terre – Ces frappes avaient endommagé le système électrique alimentant les machines. Les centrifugeuses fonctionnent à des vitesses supersoniques.
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Malgré cela, on estime que les bombes américaines ont causé des dommages bien plus graves à l’installation, celle-là même qui avait été touchée il y a plus de 15 ans par la célèbre cyberattaque « Stuxnet », menée par les administrations Bush et Obama, en conjonction avec Meïr Dagan et le Mossad. À l’époque, les présidents avaient privilégié une opération secrète, craignant que la bombe ne soit trop dangereuse. Selon un reportage de CNN, les États-Unis ont largué 12 bombes anti-bunker sur l’installation nucléaire souterraine de Fordow à l’aide de six bombardiers B-2.
Plus de 40 00oldats et civils américains réguliers opèrent pour le compte du Pentagone au Moyen-Orient et sont déployés dans plusieurs pays avec des équipements et des armes militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.
Quelles représailles sur les bases américaines du Moyen-Orient ?
Des milliers de soldats américains pourraient se retrouver dans la ligne de tir directe de l’Iran – via des missiles, des drones ou des attaques des alliés de l’Iran, qui opèrent, entre autres, dans les mêmes pays où sont stationnées les forces américaines.
Trois hauts responsables iraniens ont déclaré sous couvert d’anonymat qu’ils pensaient que les forces américaines avaient bombardé les sites de Fordow et de Natanz vers 2h30 du matin, heure iranienne.
Bien que les attaques contre Fordow et Natanz étaient prévisibles, l’installation d’Ispahan, moins connue, était la cible la plus complexe. Ispahan abrite des laboratoires et des installations où l’on travaillait à convertir l’uranium sous la forme requise pour la production d’armes nucléaires. La majeure partie du combustible, enrichi à 60 %, était conservée dans des réservoirs spéciaux au cœur des laboratoires et des sites de stockage. Les inspecteurs internationaux connaissaient leur emplacement au moins jusqu’à il y a quelques semaines. À ce stade, on ignore si l’Iran a réussi à déplacer le combustible vers un autre lieu, comme l’affirment certains responsables iraniens.
Pendant ce temps, à Jérusalem, le petit cabinet s’est réuni sans interruption depuis 22 heures jusqu’à ce que Trump annonce la fin de l’attaque américaine.
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