Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est aligné ce mardi (17 juin 2025) sur la position de la Russie, qui a annoncé qu’elle ne fournirait aucune aide à l’Iran, et a vivement attaqué les Gardiens de la révolution. Il a déclaré : « Israël fait le sale boulot pour nous tous, et elle ne peut pas le faire seule. Le 7 octobre n’aurait jamais eu lieu sans l’Iran. »
Ma’ariv
Dans un entretien avec la chaîne publique allemande ZDF, Merz a mis en garde contre un isolement international croissant de Téhéran : « Si l’Iran ne recule pas, la destruction totale de son programme nucléaire sera mise sur la table. »
Il a précisé : « Israël ne peut pas mener cette mission seule : il lui manque l’armement nécessaire. Les Américains le possèdent. »
Le chancelier a accusé durement le régime iranien : « Ce régime a apporté la mort et la destruction dans le monde – par des attentats, des assassinats, des meurtres, à travers le Hezbollah, à travers le Hamas. »
Et d’ajouter : « L’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 n’aurait jamais été possible sans le soutien du régime de Téhéran. »
Merz a exprimé son respect envers l’État hébreu : « Je ne peux que dire que j’ai le plus grand respect pour le fait que l’armée israélienne et le gouvernement israélien aient eu le courage d’agir. Sans cela, nous aurions pu assister à la poursuite du terrorisme de ce régime pendant des mois, voire des années – et peut-être même avec des armes nucléaires. »
Lors d’un entretien mené en marge du sommet du G7 à Kananaskis, au Canada, Merz a affirmé que si les dirigeants iraniens avaient accepté de revenir à la table des négociations, une intervention militaire aurait pu être évitée.
Aujourd’hui, selon lui, le régime de Téhéran est considérablement affaibli : « Les récentes attaques ont probablement causé un affaiblissement grave du régime, qui ne retrouvera probablement jamais sa puissance d’antan. »
Il a également révélé que de larges pans du commandement militaire iranien ne sont plus en vie, y compris de nombreux hauts responsables des Gardiens de la révolution, ce qui rend, selon lui, l’avenir de l’Iran incertain.
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