Nouvel échange de tirs entre Israël et l’Iran. Les Iraniens ont attaqué dans la soirée du samedi 14 juin l’Etat hébreu, qui a appelé ses ressortissants à se calfeutrer dans les abris pendant un temps. En réponse, l’armée israélienne a ciblé la capitale iranienne, Téhéran, tandis que le Dôme de fer a intercepté la plupart des ogives iraniennes. Un immeuble de Haïfa, dans le nord du pays, a été touché : l’effondrement du bâtiment a fait au moins un blessé grave alors que des survivants se trouvaient coincés sous les décombres.
Emmanuel Macron demande à l’Iran de ne pas viser des emprises françaises. « Face au risque majeur de déstabilisation pour toute la région, j’ai demandé à ce que nos emprises et nos ressortissants en Iran et dans la région ne soient en aucun cas visés », explique le président français dans son message publié sur X Plus tôt dans la journée, ce dernier avait mis en garde contre une riposte militaire « plus forte » de l’Iran si Israël poursuivait ses frappes.
Israël va cibler « tous les sites du régime » en Iran. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, l’a affirmé lors d’une conférence de presse. Le chef de gouvernement a affirmé que les frappes israéliennes avaient porté un « véritable coup au programme » nucléaire de la République islamique. Dans l’après-midi, l’armée de l’air israélienne a poursuivi ses frappes contre plusieurs sites.
Israël dit avoir tué plus de 20 commandants dans la haute hiérarchie des forces de sécurité iraniennes. « Depuis le début de l’opération, plus de 20 commandants de l’appareil de sécurité du régime iranien ont été éliminés », parmi lesquels des commandants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a précisé l’armée israélienne dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, Israël avait annoncé que ses frappes aériennes avaient entraîné la mort de neuf scientifiques et experts du nucléaire de haut niveau. L’armée n’a pas publié les identités des personnes tuées.
L’Iran dit que mener des pourparlers avec les Etats-Unis « n’a pas de sens » à ce stade. « Il est évident que dans de telles circonstances, et tant que l’agression du régime sioniste contre la nation iranienne ne cessera pas, il n’y aurait pas de sens à participer à un dialogue avec une partie qui est le plus grand soutien et complice de l’agresseur », a déclaré le porte-parole du ministère, Esmaeil Baqaei, dans un communiqué. Des pourparlers entre Téhéran et Washington étaient prévus dimanche.
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