Le chef d’état-major des Houthis aurait été éliminé

L’armée de l’air a attaqué le lieu de résidence de Muhammad Abd al-Karim al-Gamari à Sanaa, probablement en compagnie d’autres hauts responsables. Une source locale a déclaré : « Il était l’agent de liaison avec l’Iran et le responsable du programme de missiles. S’il est bel et bien mort, ce sera un coup dur pour les Houthis. »

Les forces aériennes sont déployées ce soir dans tout le Moyen-Orient : parallèlement à l’attaque contre Téhéran et aux tirs de missiles sur Israël, Israël a tenté de frapper au Yémen celui considéré comme le chef d’état-major des rebelles houthis, Muhammad Abdel Karim al-Ghammari. On ignore encore les résultats de cette tentative d’assassinat et qui accompagnait le chef d’état-major au moment de l’attaque. Selon certaines estimations, une réunion de plusieurs hauts responsables s’y serait tenue.

Une source sécuritaire yéménite a déclaré qu’al-Ghamari était également à la tête du programme de missiles. L’attaque visait son siège de réunion, situé dans un quartier huppé. Les Houthis y ont installé des points de contrôle et des ambulances ont été appelées.

Al-Ghamari a été formé en Iran et était responsable de la coordination entre les Iraniens et les Houthis. La source a déclaré qu’il était parmi les « plus dangereux » et que si sa mort était confirmée, ce serait un coup dur pour l’Iran et les Houthis.

Le réseau saoudien Al-Hadath a signalé une attaque contre un complexe résidentiel de dirigeants houthis à Sanaa. « Des informations font état d’une attaque contre un dirigeant houthi près de l’hôpital libanais, au sud de la place al-Saba’in à Sanaa », ont indiqué des sources. C’est sur cette place que se déroulent chaque vendredi les grandes manifestations contre Israël.