Sept ministres de pays arabes empêchés d’entrer en Israël

Israël a décidé de refuser l’autorisation pour une visite prévue dimanche d’une délégation de ministres des Affaires étrangères du Moyen-Orient menée par l’Arabie saoudite en Judée-Samarie.

La délégation devait réunir les ministres d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de Turquie, d’Égypte et de Jordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah. Certains de ces pays qui ne reconnaissent pas Israël, pensaient bêtement pouvoir l’enjamber comme si de rien n’était, au mépris d’Israël. Et combien même ils reconnaitraient Israël, en tant qu’état souverain Israël décide qui il veut laisser entrer sur son territoire en fonction de l’action qu’il compte y mener.

Cela est aussi un signal à Macron et à certains pays Européens qui voudrait reconnaitre l’indépendance d’un pays qui n’a rien d’autonome.

Un haut responsable israélien a justifié cette décision en affirmant que l’AP prévoyait d’utiliser cette visite pour « promouvoir l’établissement d’un État palestinien ». « Israël ne coopérera pas avec des initiatives conçues pour lui nuire et porter atteinte à sa sécurité », a-t-il déclaré, qualifiant un futur État palestinien d’ »État terroriste au cœur de la Terre d’Israël ».

La visite du prince Faisal bin Farhan devait être la première d’un ministre saoudien des Affaires étrangères depuis qu’Israël a pris le contrôle de la Judée-Samarie en 1967. La décision a été prise lors d’une consultation ministérielle dirigée par Benjamin Netanyahou jeudi.

Le mois prochain, l’Arabie saoudite et la France co-présideront une conférence internationale à l’ONU visant à relancer la solution à deux États. L’état dit de Palestine, n’ayant ni géographie, ni dirigeant, ni constitution, ni autonomie. Si c’est pour reconnaître n’importe quoi, on peut leur suggérer de regarder vers la Seine Saint Denis comme lieu d’accueil.

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