Trump laisse la Chine gagner la guerre des tarifs douaniers — au premier tour, en tout cas
par Gordon G. Chang
L’accord est une victoire pour la Chine.
Toutefois, le principal obstacle à l’entrée des produits américains en Chine ne réside pas dans les droits de douane chinois, mais dans les nombreuses barrières non tarifaires chinoises, qui ne sont pas touchées par le nouvel accord. Par conséquent, les réductions tarifaires profitent bien plus aux exportateurs chinois qu’aux exportateurs américains.
La promesse chinoise a peu de chances de tenir ses promesses. La seule façon pour Xi Jinping d’honorer sa promesse est d’abandonner la plupart des éléments du communisme, car les barrières non tarifaires, les pratiques commerciales prédatrices et même le vol sont inhérents à ce système.
Trump espère toujours des relations solides avec le Parti communiste, mais malheureusement cela n’est pas possible.
Xi Jinping ne peut désormais admettre que la Chine a besoin des États-Unis, et il ne peut certainement pas être perçu comme cédant à la coercition américaine. En fait, depuis l’annonce des droits de douane, le régime chinois se vante de sa victoire sur Trump.
Le 12 mai, le secrétaire au Trésor Scott Bessent, s’exprimant sur « Squawk Box » de CNBC, a appelé à un « découplage pour les nécessités stratégiques ».
Oui. Et un « découplage complet », qui, comme l’a tweeté Trump en 2020, resterait une « option politique », serait encore mieux. Pourquoi les Américains devraient-ils verser de l’argent aux caisses du Parti communiste ?
Lorsque Trump forcera toutes les usines à quitter la Chine et à s’installer soit en Amérique, soit dans des pays amis et proches, les Américains pourront véritablement célébrer le « Jour de la Libération ».
Gordon G. Chang est l’auteur de Plan Red: China’s Project to Destroy America , membre distingué du Gatestone Institute et membre de son conseil consultatif.
JForum.fr avec gatestoneinstitute.org
Sur la photo : le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent (à droite), et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, tiennent une conférence de presse à Genève le 12 mai 2025 pour détailler les négociations commerciales entre responsables américains et chinois. (Photo de Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)
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