Les 100 premiers jours du second mandat du président Trump

Un âge d’or en Amérique : les 100 premiers jours du second mandat du président Trump

par Lawrence Kadish

Les 115 premiers jours de l’administration Trump ont été remplis de mesures correctives plus importantes que celles que nous avons vues de la plupart des présidents au cours de leur mandat.

Invariablement, les prévisionnistes se concentrent sur les 12 prochains mois, négligeant l’ampleur du parcours qui nous a conduits à ce nouveau chapitre de l’histoire américaine. Les pessimistes, partisans de la politique « baissière », ont mis en garde contre des menaces systématiques pesant sur notre économie, notre nation et la stabilité mondiale. Les optimistes, quant à eux, vanteront les avancées considérables réalisées par l’ancienne administration pour réduire l’inflation et les passages illégaux incontrôlés aux frontières, l’essor des nouvelles technologies, les investissements étrangers se chiffrant en milliers de milliards, créateurs de nombreux emplois, la confiance de Wall Street et une économie américaine résiliente qui continue de donner le ton au reste du monde.

En vérité, ils ont tous deux raison, et la réalité de l’Amérique au premier semestre 2025 est bien plus nuancée que ce que chacun des deux camps voudrait vous faire croire.

Avec une appréciation de l’histoire, il faut considérer notre nation comme une démocratie qui a démontré à maintes reprises une énorme résilience face à des changements profonds qui auraient fracturé n’importe quel autre pays – et ce, littéralement depuis notre indépendance.

En tant que président, George Washington dut envoyer des troupes pour réprimer la révolte du whisky, lorsqu’un groupe de citoyens en colère d’un jeune État américain protesta violemment contre une taxe sur l’alcool prélevée pour rembourser les dettes de la guerre d’Indépendance. Sans une réponse ferme, l’Amérique aurait pu se désintégrer dès le départ.

Les cycles économiques d’expansion et de récession auraient pu démanteler notre démocratie. Peu d’Américains se rendent compte à quel point notre nation a frôlé le bord du gouffre politique pendant la Grande Dépression des années 1930, lorsque le chômage massif a semé le désespoir chez des millions de personnes.

La Seconde Guerre mondiale a propulsé l’Amérique vers son rôle de superpuissance mondiale, qu’elle conserve encore aujourd’hui. L’héritage de cette guerre a ouvert la voie aux droits civiques, à l’émergence de la classe moyenne, à un réseau autoroutier inter-États reliant les États à tous les points cardinaux, et à un gouvernement fort et résilient qui a évité la guerre nucléaire grâce à sa force, menant ainsi à notre victoire finale dans la Guerre froide.

Alors que les prévisionnistes espèrent se projeter dans les 12 prochains mois, notre passé nous rappelle que si nous nous concentrons exclusivement sur le flux et le reflux quotidiens du pouls de notre nation, nous passons à côté des incroyables réalisations d’un pays qui reste un phare de liberté et d’opportunités.

Cette semaine, le président Donald Trump a non seulement coupé l’étau avec lequel l’Iran tentait d’encercler tout le Moyen-Orient, mais il a également tenté de rassurer la Russie, la Chine, la Syrie et l’Iran. Son succès reste à démontrer, mais l’ampleur et la profondeur de sa vision d’un nouveau Moyen-Orient – ​​peuplé de paix et de prospérité plutôt que de pauvreté et de guerre – semblent jusqu’à présent avoir redonné vie à l’idée de paix par le commerce. Si les opportunités qu’il a offertes ne semblent pas porter leurs fruits, il pourra toujours passer au « plan B ».

Alors que les experts et les pronostiqueurs dominent notre attention au cours des prochaines semaines, il semble qu’en fin de compte, nous nous tournons vers l’énorme potentiel futur d’une Amérique forte, dynamique et résiliente.

Lawrence Kadish siège au conseil des gouverneurs du Gatestone Institute.

JForum.fr avec gatestoneinstitute.org

Sur la photo : le président Donald Trump signe un décret sur les prix des médicaments sur ordonnance, à la Maison Blanche, le 12 mai 2025. (Photo de Jim Watson/AFP via Getty Images)

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