Une délégation de familles d’otages va rencontrer Trump

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Une délégation de familles d’otages va rencontrer Trump

Des négociations relancées à Doha pour la libération d’otages israéliens
Une petite délégation représentant les familles d’otages retenus par le Hamas s’est rendue au Qatar, espérant accélérer un accord de libération. Ce déplacement s’est déroulé en coordination avec des émissaires de l’ancien président américain Donald Trump, dans un contexte où la diplomatie parallèle cherche à compléter les efforts officiels israéliens.

Dirigée par l’homme d’affaires Eitan Stiva, cette délégation a pour objectif de rencontrer des figures clés comme le Premier ministre qatari Mohammed al-Thani, ainsi que Donald Trump lui-même. Ce dernier, bien qu’actuellement en dehors du pouvoir exécutif, reste une figure influente dans les milieux diplomatiques et au sein de la politique israélienne.

Des envoyés américains impliqués directement
Deux représentants de Donald Trump, Steve Witkoff, envoyé spécial au Moyen-Orient, et Adam Buehler, en charge du dossier des otages, sont arrivés à Doha pour prendre part activement aux pourparlers. Leur mission : soutenir la mise en œuvre d’un accord susceptible de permettre la libération d’au moins la moitié des otages encore vivants.

Les deux hommes ont d’abord fait escale en Israël, où ils ont rencontré la famille d’Idan Alexander, récemment libéré par le Hamas. Witkoff s’est rendu à l’hôpital Ichilov pour saluer le jeune homme, avant d’organiser un appel téléphonique entre lui, Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette séquence a marqué un tournant : peu après, Netanyahu a ordonné l’envoi d’une délégation israélienne officielle à Doha, signe d’un regain d’espoir diplomatique.

Un plan concret sur la table
Selon des sources proches des négociations, l’objectif principal est de mettre en œuvre ce qui est désormais appelé le « plan Witkoff ». Celui-ci prévoit la libération d’environ la moitié des otages vivants détenus par le Hamas, en échange d’un cessez-le-feu de 40 jours, d’un accès humanitaire accru à Gaza et de l’ouverture de discussions pour une désescalade durable du conflit.

Lors de leur rencontre avec les représentants des familles d’otages, Witkoff et Buehler ont affirmé leur confiance dans les perspectives de progrès. « Si nous ne pensions pas qu’un accord était possible, nous ne serions pas venus », a déclaré Witkoff. De son côté, Buehler a souligné que « le Hamas sait qu’il peut conclure un accord à tout moment ». Il a ajouté que la suite des opérations militaires dépendait désormais des décisions prises à Jérusalem.

Une fenêtre diplomatique fragile
La libération d’Idan Alexander semble avoir servi de catalyseur pour relancer les négociations. Toutefois, les acteurs impliqués restent prudents. Bien que la délégation israélienne ait été envoyée à Doha avec des instructions claires, les responsables affirment que le cessez-le-feu actuel ne sera pas rompu, même si les négociations venaient à échouer.

Cette position vise à maintenir la crédibilité d’Israël sur la scène internationale, tout en offrant une marge de manœuvre aux médiateurs, notamment les Qataris et les représentants américains. À ce stade, une avancée majeure semble envisageable, mais dépendra largement de la coopération du Hamas, qui reste jusqu’à présent ambigu sur ses intentions réelles.

Un rôle inédit pour Trump
Si la diplomatie américaine est officiellement conduite par l’administration en place, le rôle de Donald Trump dans cette séquence reste notable. Par l’intermédiaire de ses envoyés, il agit comme un facilitateur alternatif, renforçant son image d’acteur influent dans les affaires internationales, à l’approche des élections présidentielles aux États-Unis.

Pour Israël, l’implication directe de Trump est perçue comme un soutien politique fort, d’autant plus qu’il entretient des liens étroits avec l’actuel gouvernement israélien. Son intervention pourrait également servir de levier sur certains États arabes impliqués dans les discussions.

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