Meta a désactivé le compte Instagram du photographe palestinien primé Wissam Nassar pour avoir couvert le génocide israélien à Gaza.
Ces révélations mettent en lumière l’implication de Meta dans la répression des voix pro-palestiniennes lors de l’offensive israélienne en cours à Gaza.
Microsoft a signé un contrat de 133 millions de dollars avec le ministère israélien de la Défense pour stocker des données sensibles via Azure, utilisées dans les systèmes de ciblage et de surveillance.
L’implication de Google et Microsoft dans l’armée israélienne suscite des protestations de la part de leurs employés. Les ingénieurs de Microsoft, Ibtihal Abu Saad et Vaniya Agrawal, ont publiquement interpellé la direction au sujet de leur implication dans les opérations militaires israéliennes, mais tous deux ont été licenciés par la suite.
Un rapport de The Gray Zone a révélé que Meta recrute plus de 100 soldats et espions israéliens.
Parmi les personnes recrutées figure Shira Anderson, responsable de la politique IA de Meta, une avocate américaine qui s’est portée volontaire pour l’armée israélienne dans le cadre du tristement célèbre programme Garin Tzabar. Ce programme permet aux non-Israéliens de rejoindre l’armée israélienne. Mme Anderson a servi comme sous-officier dans l’armée israélienne et a rédigé des rapports de propagande, ce qui la lie étroitement aux efforts militaires à Gaza. Son rôle chez Meta consiste désormais à élaborer la politique en matière d’IA et les messages de relations publiques du géant de la technologie.
Le cas d’Anderson est loin d’être unique. Un nombre croissant d’anciens agents du renseignement israélien occupent désormais des postes clés chez Meta. Nombre d’entre eux, dont d’anciens membres de l’unité de renseignement israélienne 8200, travaillent dans le domaine de l’intelligence artificielle. Ces personnes, comme Anderson, sont chargées de guider l’avenir de l’IA chez Meta, soulevant des inquiétudes quant à l’utilisation abusive de cette technologie pour étouffer les voix palestiniennes et établir des listes de personnes à abattre par l’armée.
Des rapports inquiétants indiquent que l’Unité 8200 a infiltré des groupes WhatsApp privés, désignant des individus pour assassinat sur la base de liens fragiles avec le Hamas, quel que soit le contenu du groupe.
Les liens entre Meta et l’armée israélienne vont au-delà du contexte des employés. L’entreprise est confrontée à des questions croissantes concernant son implication dans des accords de partage de données avec l’armée israélienne, notamment sur la manière dont les données des utilisateurs de WhatsApp ont pu être consultées par les services de renseignement israéliens.
Alors que l’IA continue de façonner le paysage numérique, les liens croissants de Meta avec des responsables militaires israéliens laissent présager un avenir inquiétant quant aux implications éthiques des technologies de surveillance et à leur potentiel à réprimer la dissidence.
CAPJPO-Europalestine
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