Frappe sur Sanaa au Yémen, de lourds dégâts

Selon des sources officielles yéménites, les récentes frappes israéliennes sur l’aéroport international de Sanaa ont causé des dommages estimés à 500 millions de dollars. L’attaque, qui s’est produite mardi, a conduit à la destruction de six appareils, dont trois appartenant à une compagnie aérienne nationale du Yémen.

L’assaut a visé plusieurs infrastructures stratégiques, notamment des installations électriques et une usine de ciment, en plus de l’aéroport. D’après l’armée israélienne, ces frappes avaient pour objectif d’affaiblir les capacités militaires des Houthis, un groupe armé soutenu par l’Iran. L’opération, menée par plusieurs dizaines d’avions, a impliqué le largage de plus de 50 projectiles.

Cette action s’inscrit dans une série d’opérations aériennes israéliennes récentes dans la région. Des attaques similaires ont eu lieu la veille ainsi que le 11 janvier, toujours dans le cadre d’efforts visant à freiner les agissements des Houthis, accusés de menacer la stabilité régionale et les voies de navigation stratégiques au Moyen-Orient.

Parallèlement à cette escalade militaire, une annonce inattendue a été faite par l’ancien président des États-Unis, Donald Trump. Le dirigeant américain a déclaré que les États-Unis mettraient fin à leurs bombardements contre les Houthis. Il a justifié cette décision par le fait que le groupe chiite aurait accepté de cesser ses attaques contre les routes maritimes vitales dans la région.

Cependant, cette déclaration a provoqué une certaine surprise à Jérusalem. Selon une source citée par le Jerusalem Post, Israël n’avait pas été informé à l’avance de ce changement de cap américain. Cette absence de coordination semble avoir pris les autorités israéliennes au dépourvu, alors qu’elles intensifiaient leurs propres opérations contre les Houthis.

L’ampleur des dégâts infligés à l’aéroport de Sanaa reflète la gravité de l’offensive. Outre la perte des six avions, les infrastructures aéroportuaires ont subi d’importantes détériorations, rendant incertain leur fonctionnement futur. Le chiffre de 500 millions de dollars évoqué par les autorités locales souligne l’impact économique majeur de cette attaque sur un pays déjà fragilisé par des années de conflit.

Ces événements illustrent la complexité du théâtre yéménite, où les rivalités régionales s’expriment à travers des affrontements indirects. Le soutien iranien aux Houthis, la réaction militaire israélienne, et les décisions politiques américaines s’entrelacent, influençant le cours du conflit et l’équilibre stratégique dans la région.

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