Embuscade de samedi; Si des combattantes avaient été kidnappés …

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 « Si des combattantes étaient kidnappées, cela affecterait tout le cours de la guerre »

 Faille dans une zone sécurisée

Une patrouille attaquée en zone dite sécurisée : les failles d’une embuscade redoutée
Dans ce qui devait être une zone déclarée sécurisée par l’armée israélienne, une embuscade tendue samedi 19 avril contre une patrouille de Tsahal a tourné au cauchemar. Une jeep militaire non blindée, transportant cinq combattantes de reconnaissance, a été frappée par un missile antichar tiré à très courte distance, dans les environs de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza. Le choc de l’attaque et ses conséquences humaines ont ravivé de vives critiques internes au sein de l’armée, notamment contre la Division 252, responsable du secteur.

L’incident s’est produit en milieu d’après-midi. Une escouade armée, surgie d’un tunnel connu de Tsahal mais non neutralisé, a ouvert le feu sur les véhicules de l’armée israélienne à l’aide de RPG et de fusils d’assaut. Les forces ennemies ont profité de la proximité immédiate avec les troupes israéliennes pour opérer une attaque éclair, à quelques centaines de mètres seulement des localités frontalières israéliennes telles que Sdérot, Nir Am et Mefalsim.

Le tir de missile antichar a touché de plein fouet une jeep Wrangler transportant cinq femmes soldats. Deux d’entre elles ont été grièvement blessées, perdant chacune une jambe. L’une est aujourd’hui entre la vie et la mort dans un hôpital militaire, les médecins tentant de sauver ce qu’il reste de son autre jambe. Le véhicule a continué à rouler sur environ 200 mètres après l’impact, avant de se renverser sur le bas-côté. Les autres membres de l’unité ont également été blessées à divers degrés.

Peu après l’attaque initiale, une équipe de secours commandée par un officier de la brigade nord de la division de Gaza a tenté d’intervenir. Mais à son arrivée, un engin explosif placé dans la zone a été déclenché. L’explosion a coûté la vie à Ghalib Nassara, un éclaireur bédouin de l’unité de pistage, et blessé deux autres soldats, dont l’un gravement.

Les critiques internes n’ont pas tardé. Plusieurs officiers de réserve déployés dans le secteur ont exprimé leur désapprobation quant à la manière dont la situation a été anticipée et gérée. Selon eux, la cartographie des zones à risque aurait dû être mise à jour, notamment autour de tunnels déjà identifiés mais encore accessibles. Ils estiment que l’attaque aurait pu déboucher sur un enlèvement, scénario considéré comme catastrophique pour la suite du conflit.

« Sans la réaction rapide des unités environnantes et des frappes aériennes, l’attaque aurait très bien pu se solder par la capture de deux combattantes », ont déclaré plusieurs officiers. Une telle issue aurait, selon eux, bouleversé l’équilibre de la guerre en cours et eu un impact psychologique et stratégique majeur sur l’armée israélienne.

D’après les premiers éléments de l’enquête ouverte dès le lendemain, deux facteurs auraient dissuadé les assaillants d’aller jusqu’à tenter un enlèvement : d’une part, la jeep, bien qu’endommagée, a continué à rouler suffisamment longtemps pour éloigner les blessées du point d’impact ; d’autre part, une force israélienne en position défensive dans la zone a immédiatement riposté, ouvrant le feu dès les premiers instants.

Cet événement dramatique met en lumière une réalité difficilement niable : les zones dites « nettoyées » dans le nord de la bande de Gaza restent infiltrables, notamment via les tunnels non encore détruits, malgré leur surveillance. Le quartier de Hasibon, situé face à l’endroit de l’attaque, illustre la complexité d’un théâtre d’opérations où la ligne entre zone sécurisée et zone de combat reste floue.

Face à ces événements, plusieurs voix au sein de Tsahal appellent à une remise à plat des procédures d’évaluation du danger et de la définition même de « zone sécurisée ». Une révision qui pourrait s’avérer indispensable, tant pour la sécurité des troupes que pour la confiance dans la chaîne de commandement.

Nous avons évité jusqu’à présent de publier les vidéos de propagande du Hamas, mais en cette période, il n’y a pas d’autre choix.

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