Ronen Bar (Chef du Shin Beith) reconnait : Nous avons envoyé un avertissement dans la nuit à tous les services, excepté au Premier ministre.
Ronen Bar a rejeté les accusations selon lesquelles le service avait eu connaissance à l’avance de l’attaque du 7 octobre, les qualifiant de « mensonges et d’incitation institutionnalisée contre moi et l’organisation ». Cependant, le tableau initial qui s’est dégagé indiquait des scénarios plus limités.
Dans la déclaration sous serment qu’il a soumise aujourd’hui (lundi), le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a rejeté les accusations selon lesquelles le service avait eu connaissance à l’avance du massacre du 7 octobre, les qualifiant de « mensonges et d’incitation institutionnalisée contre moi et l’organisation », tout en affirmant que rien n’avait été caché aux services de sécurité et au Premier ministre.
Bar a affirmé que dans la nuit du 7 octobre, c’est le Shin Bet qui a attiré l’attention des services de sécurité sur les développements inhabituels – lorsque dans un premier temps les niveaux opérationnels ont été informés et plus tard dans la nuit les rangs supérieurs ont également été informés.
Selon le chef du Shin Bet, les informations recueillies par les services de renseignement pendant la nuit ont été interprétées comme une alerte de l’organisation terroriste Hamas en prévision d’une éventuelle action israélienne, ou en prévision d’une attaque ciblée. À la lumière de cette évaluation de la situation, des instructions opérationnelles ont été données aux forces armées après une discussion dirigée par le général de division du commandement Sud.
Bar a indiqué qu’il est arrivé au quartier général du service pour évaluer la situation à 4h30 du matin, par crainte d’une détérioration en une escalade généralisée, et à la fin de celle-ci – à 5h15 – il a donné instruction d’en informer le secrétaire militaire du Premier ministre.
À la fin de son intervention, Bar a écrit que « personne ne s’attendait à ce qu’une telle attaque éclate, et certainement pas à la contrer ce matin », et que l’ordre de tenir le Premier ministre informé faisait partie d’une vaste série d’instructions qu’il avait émises à la fin de la discussion. Sauf qu’il ne l’a pas informé alors que la veille les premiers mouvements avaient été détectés.
Il faudra une enquête sérieuse sur tout ce qui s’est passé, depuis le retour de Netanyahu au pouvoir, jusqu’au limogeage récent de ceux qui ont cru bien faire en voulant nuire à Netanyahu, même au prix de la mort d’israéliens.
JForum.fr & la Chaine 14
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