La Guerre reprend à Gaza ; Frappes massives contre le Hamas

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Opération Force et Épée : Israël intensifie la pression sur le Hamas

Dans la nuit de lundi à mardi, les forces armées israéliennes ont lancé une vaste offensive aérienne contre les infrastructures du Hamas dans la bande de Gaza. Cette opération, baptisée Force et Épée, marque une intensification notable de la campagne militaire israélienne face à la résurgence des capacités militaires de l’organisation terroriste, qui aurait reconstitué une force d’environ 25 000 combattants, épaulée par environ 5 000 membres du Jihad islamique.

Les premières frappes ont débuté vers deux heures du matin et ont visé en priorité des commandants intermédiaires du Hamas, ainsi que certains responsables politiques de l’organisation. Bien que les cibles exactes n’aient pas toutes été révélées, des soupçons subsistent quant à la présence éventuelle de figures clés comme Mohammed Sinwar dans les zones bombardées, notamment en lien avec la détention d’otages israéliens.

Fait marquant, aucune roquette n’a été tirée en représailles par le Hamas durant les huit heures suivant les frappes, un signe possible de la désorganisation momentanée du groupe.

Dans la foulée des attaques, le colonel Avichai Adraee, porte-parole arabe de l’armée israélienne, a exhorté les civils gazaouis à s’éloigner de la frontière israélienne, désignant une vaste « zone rouge » couvrant une grande partie du territoire, du nord au sud, y compris les localités de Beit Hanoun, Harvat, Hazaa et Abasan. Les civils ont été invités à se déplacer vers l’ouest de la ville de Gaza et vers Khan Younès, au sud, afin de minimiser les risques pour la population non-combattante.

Tsahal a précisé que ces frappes visent à affaiblir les capacités militaires renouvelées du Hamas, notamment les infrastructures défensives qui ont été reconstruites dans différents secteurs de la bande de Gaza. À ce jour, bien qu’une offensive terrestre n’ait pas encore été déclenchée, les autorités israéliennes n’excluent pas cette option, en fonction de l’évolution de la situation.

Le nouveau chef d’état-major, le général Eyal Zamir, connu pour son approche plus offensive, semble désormais privilégier une montée progressive en intensité. Cette stratégie vise à tester la volonté du Hamas de négocier la libération des otages encore détenus. Jusqu’à présent, le groupe islamiste semble peu enclin à fléchir.

Le Hamas affirme que plus de 300 personnes ont été tuées dans ces attaques, sans qu’il soit possible de vérifier ce chiffre, ni de distinguer précisément les pertes civiles des pertes dans les rangs terroristes.

Dans un contexte régional très tendu, cette opération israélienne a été minutieusement planifiée dans le plus grand secret, y compris au sein même des forces armées, afin de garantir un effet de surprise maximal. Elle s’inscrit également dans une coordination plus large avec les États-Unis, qui ont intensifié parallèlement leurs propres frappes contre les milices Houthis au Yémen, notamment à Sanaa, pour réduire les menaces contre Israël.

Le commandement du front intérieur israélien a immédiatement mis à jour ses directives de sécurité, entraînant la suspension des activités éducatives dans plusieurs zones sensibles.

Du côté politique, le gouvernement israélien, par la voix du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense Israël Katz, a donné des consignes claires à l’armée : intensifier les frappes et agir avec la plus grande fermeté. « Israël va désormais frapper le Hamas avec une force croissante », a déclaré le bureau du Premier ministre.

Israël affirme que son objectif reste inchangé : obtenir la libération de tous les otages, vivants ou morts, et démanteler les capacités opérationnelles du Hamas.

Le ministre de la Défense a été on ne peut plus clair : si le Hamas refuse de libérer les personnes enlevées, les conséquences seront d’une ampleur sans précédent. « Les assassins et violeurs du Hamas feront face à une puissance militaire qu’ils n’ont jamais affrontée », a-t-il averti.

Même tonalité du côté américain. Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison Blanche, a rappelé que ceux qui menacent Israël et les États-Unis — qu’il s’agisse du Hamas, des Houthis ou de leurs soutiens — devront « en payer le prix ». L’ancien président Donald Trump a également exprimé un soutien sans faille à Israël, appelant à une réponse déterminée contre ceux qui cherchent à semer la terreur au Moyen-Orient.

Israël, déterminé à défendre ses citoyens et à faire respecter sa souveraineté, poursuit donc son action militaire avec une volonté claire : ne pas céder à la pression terroriste et garantir la sécurité de sa population.

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