PHOTO LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS
Bruno Retailleau menace de démissionner si la France cède face à l’Algérie
Le ministre de l’Intérieur a exprimé, samedi 15 mars dans les colonnes du Parisien, sa fermeté envers Alger, menaçant même de quitter le gouvernement si sa politique d’expulsion des ressortissants algériens dangereux n’est pas appliquée.
Dans une interview accordée au Parisien ce samedi, le locataire de la place Beauvau a exprimé sa détermination à adopter une position ferme envers l’Algérie concernant l’expulsion de ressortissants algériens considérés comme dangereux. Il a confirmé avoir transmis aux autorités algériennes une liste de ces individus, affirmant que si l’Algérie refuse de les reprendre, une « riposte graduée » serait envisagée. Si Alger accepte en revanche, « le problème sera réglé », assure le ministre.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues entre la France et l’Algérie, notamment après l’attentat de Mulhouse fin février, où un Algérien sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a mortellement agressé un passant. Bruno Retailleau a exprimé sa volonté d’éviter la répétition de tels drames en adoptant une politique stricte d’expulsion.
« Actions hostiles »
Le ministre a également évoqué des actions qu’il considère comme « hostiles » de la part de l’Algérie « sur le territoire français », citant l’emprisonnement de l’écrivain Boualem Sansal et le cas d’un fonctionnaire de Bercy accusé d’avoir transmis des informations sensibles à l’Algérie. Par ailleurs, il appelle à mettre fin à l’attitude générale et récente d’Alger envers Paris, qu’il qualifie d’ »humiliation ».
Bruno Retailleau a clairement indiqué que sa présence au gouvernement dépend de sa capacité à remplir sa « mission » de protection des Français. Il affirme que si on lui demandait de céder sur ce sujet majeur, il refuserait et envisagerait de quitter ses fonctions.
« Je ne suis pas là pour une place mais pour remplir une mission, celle de protéger les Français. Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé. Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais », déclare ainsi Bruno Retailleau, qui précise que « l’immigration n’est pas une chance pour la France : j’assume, je persiste et je signe », affirme-t-il au Parisien.
Jforum.fr avec François Bouttemy, 6Medias
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