Pourim; Vidéo polémique de soldats israéliens

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Pourim; Vidéo polémique de soldats israéliens

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a suscité l’indignation au sein de l’armée israélienne. On y voit des soldats de réserve, positionnés près de la bande de Gaza, réaliser une mise en scène surprenante et inappropriée lors d’un exercice de tir. L’un des militaires, coiffé d’un chapeau coloré rappelant un déguisement de clown, lit à haute voix des extraits du Livre d’Esther, ponctuant sa lecture du nom « Haman » — figure honnie dans la tradition juive —, tandis que ses camarades déclenchent des tirs en direction de Gaza.

L’enregistrement, réalisé et partagé par les soldats eux-mêmes, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Il a provoqué une réaction immédiate des autorités militaires israéliennes. L’armée a annoncé samedi la suspension de plusieurs combattants, ainsi que celle de leur commandant de section. Ces soldats faisaient partie du 7015e bataillon de réserve, actuellement engagé dans des opérations dans la région sud.

Dans un communiqué, les forces de défense israéliennes (Tsahal) ont précisé que les soldats impliqués ont été retirés de la zone de combat dès que les commandants ont été informés de l’incident. « Leur comportement ne reflète ni les valeurs ni les normes opérationnelles de l’armée israélienne », a souligné l’institution. Des sanctions disciplinaires seront appliquées, et les soldats concernés doivent comparaître devant leurs supérieurs pour répondre de leurs actes.

Le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, récemment remplacé par le général Zamir, avait justement rappelé à l’ensemble des forces armées l’importance de la discipline militaire, en particulier dans le contexte opérationnel tendu qui règne autour de Gaza. Ce genre de comportement, même s’il semble relever d’un mauvais goût festif, est perçu comme contraire à l’éthique de conduite exigée des soldats israéliens.

Cette affaire s’ajoute à d’autres précédents embarrassants impliquant des militaires qui filment ou publient des vidéos depuis le terrain. Ces initiatives individuelles, souvent partagées sans précaution sur les réseaux sociaux, peuvent avoir des conséquences sécuritaires et juridiques. L’armée met régulièrement en garde ses troupes contre les risques liés à la diffusion de contenus pouvant être exploités par des organisations hostiles, voire utilisés comme base pour des plaintes internationales.

C’est justement ce qui s’est produit récemment au Brésil, où un tribunal a ordonné une enquête à l’encontre d’un soldat israélien en visite dans le pays. Ce dernier est soupçonné de crimes de guerre à Gaza, à la suite d’une plainte émanant de la Fondation Hind Rajab, une ONG connue pour ses positions hostiles envers Israël. Les éléments retenus contre ce soldat proviendraient, selon les premières informations, de publications sur les réseaux sociaux.

Cet épisode met une fois de plus en lumière les défis que pose la guerre à l’ère numérique. Si l’armée israélienne est mondialement reconnue pour sa rigueur, sa technologie avancée et son sens du devoir, elle se voit désormais confrontée à des dérives individuelles qui peuvent ternir son image, notamment à l’international. Tsahal s’efforce pourtant de maintenir un équilibre entre la fermeté dans ses opérations de défense et le respect du cadre juridique et éthique imposé par le droit international.

Il est donc essentiel que l’ensemble des soldats, qu’ils soient en première ligne ou en réserve, mesurent la portée de leurs actes, même dans des contextes de relâchement ou de moments festifs comme la lecture du Livre d’Esther, traditionnellement associée à la fête de Pourim.

Dans une région où chaque image peut devenir une arme, Israël ne peut se permettre de donner à ses détracteurs des motifs de propagande ou de dénonciation. L’armée israélienne, qui agit pour la sécurité de ses citoyens et pour la stabilité de ses frontières, se doit d’être irréprochable. Sanctionner ces comportements n’est pas seulement une question de discipline interne : c’est aussi un acte de responsabilité face à l’hostilité grandissante de certaines organisations internationales.

En rappelant fermement ses règles et en sanctionnant les écarts, Israël envoie un message clair : son engagement militaire s’accompagne d’une exigence morale. Contrairement à ceux qui cherchent à diaboliser son action, Israël continue de défendre ses valeurs, tout en assurant sa sécurité dans un environnement complexe et souvent hostile.

Jforum.fr

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2 Commentaires

  1. Les gars c’est Pourim. Vous vous attendez à quoi ? C’est pas halloween… on ne distribue pas des bonbons déguisés en zombies mais du 7.62 habillés en clown. Avouez que c’est de meilleur goût.

  2. ET par pitié arrêtez de nous les briser avec « Tsva Hagganah LeIsrael l’armée la plus morale du monde » les gauchistes. BIEN SÛR que non. Une armée est une armée. Et la guerre, c’est la guerre. On s’en fout en fait de l’éthique et de la morale face à des POPULATIONS terroristes. Les armées occidentales et affiliées sont toutes très morales. Tsahal également. Mais arrêtez par pitié avec « c’est nous qu’on est les plus moraux » bande d’idiots de gauchistes. Quand tu shoote dans la tête d’un père de famille, qu’il soit terroriste ou pas, ça n’a rien de moral. C’est juste, en ce qui me concerne ca ne me deerange pas et je trouve même ça plutôt bien, mais ça n’est pas moral.

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