Un général britannique reconnaît les efforts inédits d’Israël

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Israël salué pour sa conduite militaire à Gaza par un général britannique

Les critiques les plus acerbes contre Israël trouvent aujourd’hui un écho inattendu : celui d’un ancien haut gradé de l’armée britannique, le général John McCaul. Longtemps sceptique, ce dernier a totalement révisé son jugement sur les opérations de Tsahal à Gaza après une visite de terrain qui, selon ses propres mots, a été décisive.

« Je suis arrivé avec beaucoup de doutes sur la conduite de l’armée israélienne », reconnaît-il dans une interview accordée à la radio britannique Times. « Comme beaucoup de mes compatriotes, je pensais qu’Israël faisait un usage disproportionné de la force. Mais ce que j’ai vu m’a profondément fait changer d’avis. »

Le général McCaul, qui a occupé plusieurs fonctions de commandement au sein de l’armée britannique et de l’OTAN, est aujourd’hui l’un des rares officiers occidentaux de ce rang à avoir exprimé une opinion aussi claire sur les efforts déployés par Israël pour limiter les pertes civiles, malgré un champ de bataille d’une complexité extrême.

Une guerre d’un autre genre
Dès son arrivée, le général a visité plusieurs lieux marqués par les attaques barbares du 7 octobre, notamment un kibboutz et le site du festival Nova. Il y a visionné des images captées par les caméras des assaillants du Hamas : des scènes d’une violence inouïe, montrant des civils décapités, des femmes et enfants abattus, et des terroristes célébrant leurs actes. « Ce que nous avons vu était d’une brutalité choquante. Aucun pays au monde ne pourrait tolérer une telle menace à ses frontières. »

Selon McCaul, le Hamas représente un danger actif, affirmant clairement sa volonté de recommencer ces massacres. Il rappelle que la responsabilité première d’un État est de protéger sa population, et que les opérations israéliennes répondent à cette exigence.

Un ennemi qui se cache parmi les civils
Ce qui rend l’affrontement particulièrement complexe, selon l’ancien général, c’est la manière dont le Hamas se fond délibérément dans la population civile, transformant hôpitaux, écoles et quartiers résidentiels en zones de combat. McCaul décrit une guerre urbaine aggravée par l’existence d’un immense réseau de tunnels — plus de 200 km découverts, et peut-être jusqu’à 500 — qui abritent des centres de commandement, des stocks d’armes et même des cellules pour otages.

Nettoyer ces structures souterraines, souvent piégées, est une tâche d’une difficulté extrême, bien supérieure à tout ce que les forces occidentales ont pu affronter dans d’autres conflits, y compris à Falloujah ou Mossoul. Dans ce contexte, le respect du droit international humanitaire relève de l’exploit.

Des efforts inédits pour éviter les pertes civiles
Malgré cette complexité, le général affirme : « Tsahal fait preuve d’un respect des règles de la guerre au moins équivalent à celui de l’armée britannique. Mieux encore, elle met en œuvre des mesures que peu d’armées occidentales appliqueraient. » Parmi celles-ci : l’envoi de tracts, de SMS, d’appels téléphoniques pour prévenir les civils avant une frappe, ou encore la méthode dite du « tap on the roof », qui consiste à lancer une petite charge d’avertissement avant un bombardement.

« J’ai même appris que certaines opérations étaient annulées lorsqu’il y avait un risque trop élevé pour la population civile. Cela témoigne d’une réelle volonté de limiter les dommages collatéraux, chose rare dans l’histoire des conflits urbains. »

Une guerre dans l’ombre médiatique
Le général regrette toutefois qu’Israël ne permette pas aux journalistes étrangers un accès libre à Gaza, ce qui, selon lui, permettrait une meilleure compréhension des enjeux réels du conflit et réduirait l’influence des récits biaisés dans l’opinion publique internationale.

Ses propos rejoignent ceux de John Spencer, expert américain de la guerre urbaine à l’Académie militaire de West Point, qui dénonce lui aussi les méthodes du Hamas. Spencer a révélé que depuis le début de la guerre, chaque hôpital de Gaza a été utilisé à des fins militaires. Or, selon le droit international, ces lieux perdent leur protection lorsqu’ils deviennent des bases d’opérations pour des groupes armés.

Israël face à l’épreuve, mais avec rigueur
Oui, des pertes civiles ont été déplorées. Mais prétendre qu’elles concernent exclusivement des innocents non impliqués ne tient pas face à la réalité du terrain. Le Hamas n’hésite pas à se servir de sa propre population comme bouclier humain, ce qui complique toute opération militaire.

Dans un contexte aussi tendu, Israël continue de faire preuve de responsabilité. Contrairement aux accusations souvent relayées sans nuance, l’armée israélienne montre un engagement fort envers les principes du droit humanitaire, tout en assurant la sécurité de ses citoyens. Il est essentiel de le reconnaître et de le dire clairement : Israël agit avec discernement dans une guerre qui lui a été imposée par une organisation terroriste déterminée à semer la mort.

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