Le visuel controversé de La France insoumise (LFI), représentant Cyril Hanouna d’une manière jugée antisémite, a déclenché un tollé cette semaine avant d’être rapidement retiré. Face à l’indignation générale, le député et cadre insoumis Paul Vannier a reconnu vendredi une « défaillance » et attribué cette faute à l’utilisation d’un logiciel d’intelligence artificielle, Grok, développé par Elon Musk.
« Il a été produit en recourant à l’intelligence artificielle, au logiciel Grok, celui d’Elon Musk », a-t-il déclaré sur le plateau de « C à vous » sur France 5, soulignant qu’il s’agissait d’une erreur. « Nous avions cette règle depuis plusieurs années de ne jamais recourir à ces logiciels », a-t-il insisté, évoquant la présence d’éléments « nauséabonds » dans les outils développés par le milliardaire.
« Indignations à géométrie variable »
Plusieurs responsables politiques ont dénoncé une ressemblance troublante avec les caricatures antisémites des années 1930. « Nous aurions dû empêcher cette publication », a concédé Paul Vannier, tout en refusant de désigner un responsable individuel derrière cette diffusion. Le cadre insoumis a également mis en cause l’outil d’Elon Musk, se demandant « pourquoi l’intelligence artificielle d’Elon Musk conduit à ce type d’image ».
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Il a aussi fustigé des « indignations à géométrie variable », rappelant que « quand Elon Musk, il y a quelque temps encore, pratiquait le salut nazi, beaucoup bégayaient pour qualifier ce geste ». Enfin, il a tenu à recentrer le débat sur les responsabilités politiques en matière d’antisémitisme, affirmant que « si l’on veut lutter contre l’antisémitisme, c’est à l’extrême droite qu’il faut s’attaquer, parce que c’est elle qui le fait vivre aujourd’hui encore dans notre pays ».
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