Haute-Saône : Cibles, menace, profil « radicalisé »… Le point sur l’adolescent arrêté et sur son projet d’attaque déjoué

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Nouvelle preuve que la menace terroriste plane toujours en France. Un jeune « radicalisé », « porteur d’un couteau » quand il a été arrêté lundi en Haute-Saône, a été mis en examen jeudi et placé en détention provisoire. L’adolescent de 17 ans est soupçonné d’avoir projeté une action violente « pendant le ramadan ». Le ministère public a ouvert jeudi une information judiciaire pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Cibles encore floues, profil inquiétant… Le point sur ce « premier » projet d’action violente déjoué en 2025.

Une action envisagée pendant le ramadan

Le jeune envisageait de s’en prendre à « des cibles juives ou chrétiennes », mais ce projet restait toutefois « peu précis », a souligné une source proche de l’enquête. Des conversations sur la messagerie cryptée Telegram ont montré que le jeune affirmait « vouloir passer à l’acte pendant le ramadan » 2025, a ajouté une source proche du dossier. Il avait aussi pu évoquer les consulats des Etats-Unis et d’Israël, selon cette même source.

L’adolescent a été contrôlé par la gendarmerie lundi dans une rue proche d’un lycée du secteur de Lure, a précisé une autre source proche de l’enquête. Un couteau a été découvert dans son sac. Il a initialement été interpellé et placé en garde à vue pour « port d’arme » dans une enquête ouverte par le parquet de Vesoul, selon cette source, et n’avait pas de mention à son casier judiciaire. Mardi, le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de la procédure « sous la qualification d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes », précise France Info.

Un « mal-être » profond

« Mon client est mineur, c’est donc un enfant au sens de nombreuses conventions internationales », a réagi vendredi son avocat, Me Réda Ghilaci.

« C’est un enfant particulièrement fragile. Il n’est pas radicalisé et ses velléités de passages à l’acte relèvent d’une volonté de mettre fin à ses jours pour stopper un mal-être profond et non d’une volonté de commettre une action terroriste », a encore assuré Me Ghilaci.

Surveillé pendant deux ans

Malgré un casier judiciaire vierge, le jeune suspect était connu des services de renseignement puisqu’il était suivi par les renseignements territoriaux entre 2022 et 2024 pour radicalisation, affirme France Info. Après la levée de sa surveillance, sa conversation sur Telegram l’a remis dans les radars de la DGSI.

Notre dossier sur la menace terroriste

« Les investigations à venir », et « confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) », « permettront de confirmer les cibles exactes du projet d’action violente et son imminence », a souligné le parquet antiterroriste, sollicité par l’AFP.

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