L’ancien président des Philippines Rodrigo Duterte était en route mercredi pour La Haye (Pays-Bas), où il fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité.

Duterte est mis en cause pour l’exécution sommaire de milliers de citoyens de son pays, tous réputés être des « trafiquants de drogue », alors que beaucoup étaient de simples citoyens sans rapport avec le marché des stupéfiants, selon les rapports d’organisations de défense des droits humains. Le nombre total des victimes de la police et des paramilitaires aux ordres de Duterte serait de 12.000 à 30.000 personnes, issues pour la plupart des couches les plus pauvres de la société philippine.
À noter que les Philippines ne sont pas signataires du « statut de Rome » fondant la Cour Pénale Internationale. Ce qui n’a pas empêché ses autorités de mettre en oeuvre le mandat d’arrêt émis la semaine dernière, dès que Duterte, de retour d’un voyage à l’étranger, a posé le pied dans son propre pays.
CAPJPO-EuroPalestine
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