Le ministre israélien de l’économie et du commerce, Nir Barkat, a présenté mardi dernier au Parlement européen à Bruxelles la nouvelle réforme des importations d’Israël, qui vise à renforcer les échanges commerciaux entre Israël et l’Europe en s’alignant sur la réglementation technique de l’UE.
Sous le slogan « Ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël », le ministre a souligné que ce changement de politique révolutionnaire vise à simplifier le processus d’importation en provenance d’Europe, à réduire les barrières administratives et à créer de nouvelles opportunités de marché.
Il s’est adressé aux membres de la délégation du Parlement européen pour les relations avec Israël lors d’une visite à Bruxelles, où il a également rencontré le commissaire européen chargé du commerce et de la sécurité économique, Maros Sefcovic, et a expliqué comment il voyait la collaboration entre Israël et l’Union européenne.
Il a expliqué comment il voyait la collaboration entre Israël et l’Union européenne. Israël, a-t-il dit, vise à encourager une plus grande concurrence, à accroître la diversité des produits et donc à réduire le coût de la vie pour les consommateurs israéliens. De leur côté, les exportateurs européens et autres qui s’alignent sur les réglementations de l’UE peuvent bénéficier d’un accès plus direct et plus efficace au marché dynamique d’Israël.
La réforme concerne quatre secteurs essentiels : la normalisation, l’étiquetage des denrées alimentaires, des produits cosmétiques et de l’énergie.
« Nous attachons une grande importance à nos relations avec l’UE », a-t-il déclaré en rappelant que l’UE reste le principal partenaire commercial d’Israël. « Nous avons beaucoup à apprendre d’Israël en matière d’innovation et de défense », a déclaré de son côté l’eurodéputée allemande Hildegarde Bentele, nouvelle présidente de la délégation du Parlement européen pour les relations avec Israël, qui a accueilli la réunion avec le ministre.
Le ministre Barkat a également abordé avec les députés européens la question de la menace iranienne et de Gaza, évoquant le besoin urgent de voir tous les otages rentrer chez eux et de faire en sorte que Gaza ne constitue plus une menace terroriste pour Israël et que le Hamas soit éliminé. 59 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 24 seraient encore en vie.
Il a ajouté : « Le régime djihadiste iranien qui veut éliminer Israël est sur la voie de la mise au point d’une bombe nucléaire. Nous les croyons lorsqu’ils disent qu’ils veulent l’utiliser et détruire Israël. Les sept fronts contre Israël sont tous menés par l’Iran. Il a utilisé des missiles pour viser directement Israël. Un régime djihadiste qui ne vise pas seulement Israël, mais qui constitue également une menace pour le monde entier. Les États arabes modérés sont très préoccupés par la présence de l’Iran dans la région. L’Iran a marqué de son empreinte l’attentat du 7 octobre. Il l’a admis, l’a planifié, l’a financé avec le Qatar ».
« La cruauté de l’attaque est sans précédent depuis l’Holocauste nazi : viols de femmes, décapitations, jeux de football avec des têtes de soldats, brûlures vives. Ils ont partagé cela sur les médias sociaux. Ils étaient fiers de ce qu’ils avaient fait ».
« Nous sommes déterminés à sécuriser toutes nos frontières, au Liban, en Syrie, en Jordanie et à poursuivre tous les terroristes en Judée et en Samarie », a déclaré le ministre.
« L’ADN d’Israël est de rechercher la paix. Nous avons fait la paix avec l’Égypte et la Jordanie. Depuis quatre ans, nous avons les accords d’Abraham. Nous voulons étendre ces accords à l’Arabie saoudite, à l’Indonésie et à d’autres États arabes », a-t-il ajouté.
« Israël a démontré qu’à chaque fois qu’un de nos voisins veut faire la paix avec nous, nous trouverons un moyen d’y parvenir. Nous l’avons déjà fait, nous le ferons encore. Israël attend que ses partenaires s’assoient à la table des négociations et rejoignent les accords d’Abraham », a-t-il ajouté.
Le ministre pense que « certains dirigeants palestiniens de Cisjordanie, qui sont fatigués de la situation, pourraient adhérer aux accords d’Abraham ». « Les Palestiniens devraient décider s’ils veulent que la Cisjordanie devienne Dubaï ou un autre Gaza », a-t-il ajouté, suggérant une fédération de tribus pour la Cisjordanie sur le modèle des Émirats arabes unis.
La visite de M. Barkat, qui fait suite à la réunion du Conseil d’association UE-Israël qui s’est tenue la semaine dernière en présence du ministre israélien des affaires étrangères, M. Gideon Sa’ar, est un autre signe de l’amélioration de la position d’Israël au sein de l’UE.
Source : EJ Press & Israël Valley
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