Selon un institut suédois, 69 % des importations proviennent des États-Unis, 30 % d’Allemagne ; tous les avions sont américains, hormis un hélicoptère de fabrication française
SELON THE ECONOMIST; Une fois le choc passé, les Européens vont devoir se pencher sur les implications concrètes du désengagement américain pour leur défense collective. Des troupes aux munitions en passant par le nucléaire, les questions sont nombreuses, prévient l’hebdomadaire britannique “The Economist”.
Son parti venait à peine de remporter les législatives que Friedrich Merz, qui sera très certainement le prochain chancelier allemand, lâchait une bombe à la télévision nationale. Donald Trump “est relativement indifférent au sort de l’Europe”, a-t-il constaté devant ses compatriotes le 23 février, et la priorité est désormais, “petit à petit”, d’“aller vers l’indépendance à l’égard des États-Unis”.
Ce n’est pas un objectif vague et lointain. Nul ne peut dire si l’Otan existera encore “sous sa forme actuelle” en juin prochain, quand les dirigeants de ses États membres se réuniront aux Pays-Bas, a estimé Merz, “ou si nous allons devoir mettre en place bien plus rapidement des capacités de défense européennes indépendantes”.
Si certains ont pu trouver Friedrich Merz alarmiste, ils n’auront pas douté longtemps. Le 24 février, les États-Unis se sont ralliés à la Russie et à la Corée du Nord en votant contre une résolution de l’ONU proposée par leurs alliés européens, tenant la Russie responsable de l’invasion de l’Ukraine. Washington a ensuite approuvé sa propre résolution au Conseil de sécurité, avec le soutien de la Russie et de la Chine, pour appeler à une “paix rapide”, mais sans renouveler les appels au respect de l’intégrité du
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