Nasrallah complètement dépressif après l’élimination de Fuad Shukr et l’explosion des bippers

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Le fils de Nasrallah révèle : « Mon père est devenu dépressif après l’opération des bippers »

Dans une rare interview accordée à Al-Manar, une chaîne proche du Hezbollah, le fils du chef éliminé du Hezbollah donne un aperçu de l’état mental défaillant de son père avant son élimination ciblée.

Nasrallah déprimé, conscient de la défaite qui allait bientôt l’emporter (Photo : Muhammad Qazir Shutterstock)

Fuad Shukr représentait l’état-major structurant de sa force armée

« Depuis que Tsahal a tué Fuad Shukar, puis après l’attaque au bipper et jusqu’à sa mort, il est tombé en dépression. Les gens qui l’ont rencontré ont dit qu’il n’était plus le même homme  », a déclaré le fils de Nasrallah dans une interview, faisant référence à la chaîne d’événements qui a conduit au changement radical de l’état mental de son père, qui n’a plus incarné qu’une déroute militaire ambulante.

Des personnes se rassemblent près d'un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 30 juillet 2024 ; en médaillon : Fuad Shukr, haut commandant du Hezbollah, sur une affiche de Tsahal. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla ; armée israélienne)

La mort de Fuad Shukr le 30 juillet 2O24

Il a déclaré que la mort de Fuad Shukr, le haut commandant militaire du Hezbollah, constituait un tournant important pour Nasrallah. La situation s’est encore aggravée après l’attaque israélienne au bipper, les 17 et 18 septembre 2024, qui a fait de nombreux blessés et morts parmi les membres du Hezbollah dans tout le Liban.

Le reflet d’un Hezbollah brisé dans le regard de son chef vacillant

Des sources politiques à Beyrouth estiment que le témoignage inhabituel du fils de Nasrallah reflète la profondeur de la crise qui frappe la direction du Hezbollah depuis quelques mois, suite aux coups durs qu’Israël a infligé à cette organisation qui servait de « ligne de défense » à l’Iran des Mollahs.

Dans l’interview, le fils de Nasrallah a également évoqué les mesures de sécurité extrêmes prises autour de son père retranché dans ses bunkers, mais il a noté que malgré les procédures de sécurité strictes, le mauvais état mental de son père altérait son jugement. « Il était conscient du danger constant, mais il semblait avoir perdu la prudence qui le caractérisait dans le passé », a déclaré le fils.

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