Face aux velléités de négociations directes entre Washington et Moscou, Emmanuel Macron a tiré la sonnette d’alarme Dans une interview au Financial Times. Selon lui, une paix imposée à l’Ukraine ne doit pas être une « capitulation ». Le président français s’est également interrogé sur la sincérité de Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu « durable ».
« La seule question à ce stade, c’est : est-ce que, de manière sincère, durable, soutenable, le président Poutine est prêt à un cessez-le-feu sur cette base-là ? », a-t-il déclaré. Pour lui, seule l’Ukraine a la légitimité de négocier avec Moscou sur sa souveraineté et son intégrité territoriale.
L’importance du rôle des Européens
Emmanuel Macron a insisté aussi sur le rôle des Européens dans la future architecture de sécurité du continent. « C’est à la communauté internationale, avec un rôle spécifique pour les Européens, de discuter des garanties de sécurité et plus largement des règles de sécurité de toute la région », a-t-il affirmé.
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Le président français, qui avait été le premier à évoquer l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, a rappelé la nécessité d’un engagement concret pour assurer la sécurité du pays en cas de cessez-le-feu. Toutefois, du côté américain, le nouveau secrétaire à la Défense Pete Hegseth a tempéré les ambitions européennes. Il a jugé « irréaliste » un retour de l’Ukraine à ses frontières de 2014, excluant tout déploiement de soldats américains sur le terrain.
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