Une force israélienne écrasante, prête à déchaîner les enfers
Le dernier pas en arrière du Hamas par rapport à l’accord sur la libération des otages aura un prix très élevé. Israël, qui bénéficie d’un soutien américain fort, n’hésitera pas à réagir avec une force écrasante.
Des terroristes du Hamas font un geste le jour de la remise des otages détenus à Gaza depuis l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023, aux membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans le cadre d’un cessez-le-feu et d’un accord d’échange d’otages et de prisonniers entre le Hamas et Israël, dans la ville de Gaza, le 1er février 2025. (Crédit photo : REUTERS/DAWOUD ABU ALKAS)
Un point de non-retour pour l’ensemble du Moyen-Orient ?
Les événements de la semaine dernière ont définitivement prouvé que l’ accord de cessez-le-feu ne tient pas seulement à un fil ; ce fil est vital pour la structure du Moyen-Orient tel que nous le connaissons aujourd’hui.
En d’autres termes, samedi à midi sera le moment décisif.
Le Hamas a annoncé lundi qu’il annulait jusqu’à nouvel ordre la libération d’otages prévue ce samedi 15 février, invoquant des « violations » israéliennes de l’accord.
Selon l’organisation terroriste, Israël a retardé le retour des Gazaouis déplacés dans le nord de Gaza et a bloqué l’entrée des fournitures dans l’enclave côtière.
En conséquence, l’armée israélienne a renforcé son niveau d’alerte et a reporté les congés des soldats combattants et des unités opérationnelles pour se préparer à d’éventuelles opérations de retour dans la bande de Gaza. La zone a également été considérablement renforcée par des unités supplémentaires à des fins défensives.
Le président américain Donald Trump tient un décret présidentiel signé dans le bureau ovale la semaine dernière. (Crédit : Carlos Barria/Reuters)
A force de crier au « Génocide », le Hamas s’est lui-même Nazifié aux yeux de l’opinion publique
Le Hamas a apparemment réagi aux commentaires du président américain Donald Trump dimanche, alors qu’il se rendait au Super Bowl, au cours desquels il a déclaré que les dirigeants impliqués pourraient « perdre patience » si les otages continuaient à revenir en ressemblant « à des survivants de la Shoah ».
Trump demande « d’annuler le cessez-le-feu »
Après l’annonce du Hamas, mardi, le président américain, qui a joué un rôle central dans la conclusion de l’accord, a déclaré : « Si tous les otages de Gaza ne sont pas rendus d’ici samedi à midi, je dirais qu’il faut annuler le cessez-le-feu. Que l’enfer se déchaîne ; Israël peut le contourner. »
Entre-temps, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réuni le cabinet de sécurité en urgence mardi pour discuter des prochaines étapes potentielles.
Vaincre définitivement le Hamas, pas d’alternative
« Si le Hamas ne rend pas nos otages d’ici samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et l’armée israélienne reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu », a-t-il déclaré.
Peu de temps après les propos de Netanyahu, l’armée a déclaré que des troupes supplémentaires, y compris des réservistes, étaient déployées au sein du commandement Sud.
Lui et Trump semblaient tous deux ambigus quant au nombre d’otages qui seraient libérés.
Puis, mercredi, Trump a déclaré au roi Abdallah de Jordanie que le Hamas devait libérer tous les otages, y compris tous les Américains, d’ici samedi et a demandé l’aide du roi pour s’assurer que le Hamas et les dirigeants de la région comprennent la gravité de la situation, a déclaré mercredi la Maison Blanche.
Trump gérant de Gaza ?
Il a réitéré lors de cette même discussion que les États-Unis avaient l’intention de « prendre Gaza ».
« Les Palestiniens vivront en sécurité dans un autre endroit qui n’est pas Gaza », a-t-il déclaré, ajoutant que les États-Unis n’allaient pas acheter Gaza mais plutôt « la gérer très correctement ».
Parallèlement à ses commentaires, l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré que le Hamas, en tant qu’organisation terroriste, ne devrait pas être autorisé à faire partie du gouvernement dans aucune partie de Gaza.
« Donald Trump a dit tout ce que nous avions besoin de savoir, samedi à 12h00 », a-t-il déclaré.
Les otages sont bien l’arme fatale du Hamas, mais ensuite ?
Witkoff avait raison. Cette échéance menace non seulement Israël mais tout le Moyen-Orient tel que nous le connaissons aujourd’hui, et ce qui se produira alors pourrait déterminer le sort de la région.
Jusqu’à présent, le cessez-le-feu a continué de progresser, instable mais néanmoins avec une certaine régularité. Le Hamas menace de déstabiliser cette structure de travail, ce qui signifierait la mort effective du reste des otages – même si beaucoup sont encore en vie.
Les otages sont le plus puissant argument de négociation du Hamas : un microcosme de l’inhumanité de l’organisation. Cet argument de négociation devient caduc si Israël et le Hamas abandonnent l’accord et sombrent à nouveau dans le conflit, et si les combats intenses et durs reprennent dans la bande de Gaza.
Plus de retenue, l’ennemi Hamas va payer le prix fort et cesser d’exister
Le dernier pas en arrière du Hamas par rapport à l’accord sur la prise d’otages aura un prix très élevé. Gaza devra faire face à toutes les conséquences des actions de ses dirigeants. Israël, bénéficiant d’un soutien fort des Etats-Unis, n’hésitera pas à réagir avec une force écrasante.
L’époque de la retenue est révolue : nos ennemis subiront les conséquences de leur terreur. Si les États-Unis nous soutiennent fermement, « l’enfer va se déchaîner » contre ceux qui menacent notre sécurité.
Le pendule penche désormais du côté du Hamas. Il appartient aux terroristes, qui tiennent des vies humaines entre leurs mains, de décider s’il va se diriger vers la libération des otages ou s’il va rompre le fil qui a permis à la région de respirer.
À toi de jouer, Hamas.
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