Netanyahou a accordé une interview à une chaine israélienne. Une plaisanterie de Bibi n’a vraiment pas plu aux Saoudiens.

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Une  »boutade » du Premier ministre israélien a provoqué un tollé dans le monde arabe.

Mercredi dernier alors qu’il était en visite officielle à Washington et au lendemain de sa rencontre historique avec le Président Donald Trump, Binyamin Netanyahou a accordé une interview à la chaine israélienne Now14.

Le journaliste, Yaakov Berdugo, lui a demandé comment il expliquait la différence de versions entre Washington et Riyad quand le Président américain prétend que les Saoudiens ont renoncé à leur exigence d’un Etat palestinien et que ces derniers affirment qu’il n’y aura aucune avancée sans un  »Etat saoudien ». Ces derniers mots sont littéralement ceux du journaliste qui a fait un lapsus et a parlé d’Etat saoudien au lieu d’Etat palestinien.

Le Premier ministre Netanyahou a rebondi sur cette erreur et a déclaré, apparemment sous forme de plaisanterie, tout en corrigeant:  »Etat palestinien. A moins que vous ne vouliez que l’Etat palestinien soit en Arabie Saoudite. Ils ont une grande superficie, une très grande superficie ».

Cette boutade n’a pas été du goût des pays arabes qui, depuis, condamnent les uns après les autres cette déclaration.

Ainsi, l’Arabie Saoudite a déclaré:  »L’occupant israélien ne comprend pas la définition de la terre palestinienne pour le peuple palestinien et son lien à cette terre. Nous condamnons les déclarations de ce genre dont le but est de détourner l’attention des crimes commis à Gaza. La paix ne sera atteinte que par la solution à deux Etats ».

Les Emirats arabes unis ont aussi exprimé leur indignation face à des  »déclarations inacceptables de Netanyahou sur la création d’un Etat palestinien en Arabie Saoudite ». Les Emirats estiment qu’il s’agit d’une violation du droit international et que la souveraineté saoudienne est une ligne rouge à ne pas franchir.

L’Egypte a qualifié ces propos  »d’irresponsables ». Le ministère égyptien des Affaires étrangères a affirmé que cette idée était une  »violation directe de la souveraineté saoudienne » et que la sécurité de l’Arabie Saoudite était  »une ligne rouge pour Le Caire ».

La Jordanie, l’Irak et le Qatar ont aussi condamné les propos de Netanyahou.

SOURCE. LPH.

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