Paris affirme que « le déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza constituerait une violation grave du droit international

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Les réactions internationales au plan de Donald Trump pour Gaza se multiplient, révélant des divisions même au sein du Parti républicain. Le sénateur républicain Lindsey Graham a exprimé ses réserves : « La majorité des habitants de Caroline du Sud ne seront probablement pas enthousiastes à l’idée d’envoyer des forces américaines prendre le contrôle de Gaza » ajoutant que « ce serait un endroit difficile pour un Américain d’être déployé ». L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Witcoff, a confirmé que « Gaza ne sera probablement pas habitable pendant les 10 à 15 prochaines années ». Le secrétaire d’État Rubio a soutenu Trump en déclarant que « les États-Unis sont prêts à diriger et à rendre sa beauté à Gaza ».
La France s’est fermement opposée au projet. Le ministère des Affaires étrangères français a réitéré « son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux États et un facteur de déstabilisation majeur pour nos partenaires proches que sont l’Égypte et la Jordanie ainsi que pour l’ensemble de la région ». « La France continuera à se mobiliser pour la mise en œuvre de la solution à deux États, la seule qui puisse garantir la paix et la sécurité sur le long terme aux Israéliens et aux Palestiniens. L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un État tiers mais dans le cadre d’un futur État palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Lammy, a insisté sur le fait que « les Palestiniens doivent vivre prospères dans leur patrie à Gaza et en Cisjordanie », réaffirmant la position britannique en faveur d’une solution à deux États.
Le Premier ministre australien Albanese a réaffirmé que « l’Australie soutient la solution à deux États au Moyen-Orient. Notre position sur Gaza n’a pas changé après l’annonce du plan du président Trump ». Le président brésilien Lula da Silva a qualifié le plan américain d’ »illogique ».
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