Le Conseil de l’Europe a appelé à l’annulation de la décision d’interdire l’UNRWA à partir du 31 janvier.
En France, Eric Coquerel (LFI-NFP) appelle à renforcer au contraire le soutien à l’UNRWA et à permettre son retour à

« Pour permettre le retour rapide dans tout Gaza des Palestiniens évacués et l’acheminement de l’aide humaine, voilà la condition impérative : que l’UNRWA puisse reprendre son travail à Gaza ! Après l’avoir affaiblie à Gaza, Israël veut demain en finir avec cette agence de l’ONU. Allons-nous enfin redevenir un acteur majeur en faveur de la paix ? Venir fortement en aide à l’UNRWA nous en donnerait une occasion concrète ! »
Qui à part l’UNRWA peut remplir les besoins immenses de Gaza en termes d’abris, de santé ou d’éducation ? Aucune ONG ne prétend pouvoir le faire.
Une enquête auprès de 35 agences d’aide humanitaire travaillant à Gaza montre que :
– 94% de leur personnel a été déplacé au moins une fois.
– 72% des agences ont vu leurs bâtiments endommagés par les raids de l’occupant terroriste
– L’occupant a détruit plusieurs bâtiments d’agences humanitaires et centres médicaux.
– 93% ont été forcées de déménager au moins une fois en raison des ordres de déplacement israéliens depuis la décision de la CIJ.
– 89% des organisations ont déclaré que les procédures israéliennes pour les transferts d’aide se sont aggravées après la décision de la CIJ.
Ainsi, 135.000 tentes et caravanes sont nécessaires de toute urgence, car 90 % des infrastructures de la ville de Gaza et des gouvernorats du nord ont été détruites. Or, seules 800 tentes sont arrivées.

Ceci sans parler bien entendu, des besoins en nourriture, en eau potable, en soins et en rattrapage scolaire.


CAPJPO-Europalestine
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