À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Israël est passé de 17 % à 18 %. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un budget d’austérité adopté par le gouvernement israélien pour 2025, visant à financer les dépenses militaires accrues dues aux conflits en cours dans la bande de Gaza et au Liban.
L’augmentation de la TVA devrait générer des revenus supplémentaires estimés à 7,2 milliards de shekels par an pour l’État. Cette hausse affecte une large gamme de biens et services, y compris les produits alimentaires, les véhicules, les abonnements et les services professionnels. Les consommateurs sont donc encouragés à planifier leurs achats en conséquence pour atténuer l’impact financier de cette augmentation.
En plus de l’augmentation de la TVA, le gouvernement a mis en place d’autres mesures fiscales pour réduire le déficit budgétaire, qui est passé de 8,5 % à 4 % du produit intérieur brut (PIB). Ces mesures comprennent des réductions de dépenses totalisant 40 milliards de shekels et des hausses d’autres taxes, telles que l’impôt spécial sur la fortune, qui est passé de 3 % à 5 % pour les revenus dépassant 721 560 shekels par an.
Ces ajustements fiscaux interviennent dans un contexte économique difficile pour Israël, marqué par une croissance nulle, une inflation élevée et des dégradations de la note de crédit du pays par les principales agences de notation. Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a souligné que ces mesures sont essentielles pour assurer la stabilité financière et soutenir l’effort militaire en cours.
Les entreprises et les particuliers sont invités à se familiariser avec ces changements fiscaux afin de mieux gérer leurs finances et de planifier leurs transactions en conséquence. Il est recommandé de consulter des experts-comptables ou des conseillers financiers pour obtenir des conseils adaptés à chaque situation spécifique.
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