Israël Dans la tête de Trump; Une ère d’incertitudes et d’espoirs

Trump, un retour avec une vision audacieuse pour le Moyen-Orient

Quatre ans après avoir quitté la Maison Blanche dans la controverse, Donald Trump s’apprête à y revenir avec une vision renouvelée et des ambitions affirmées pour remodeler le Moyen-Orient. Cette fois, le 45ème président des États-Unis arrive plus aguerri, porté par des promesses de paix et des alliances stratégiques. Mais que peut-on attendre de ce second mandat ?

Un cessez-le-feu comme tremplin
Avant même de prêter serment, Donald Trump s’est déjà imposé sur la scène internationale en facilitant un cessez-le-feu majeur au Moyen-Orient. Collaborant avec le président sortant Joe Biden, il a démontré sa capacité à initier des accords à fort impact. Sur sa plateforme Truth Social, il n’a pas tardé à proclamer : « Ce cessez-le-feu marque le début d’une ère nouvelle. Nous bâtirons sur cette dynamique pour étendre les accords historiques d’Abraham et garantir la sécurité de nos alliés.»

Une posture renforcée envers Israël
Les proches collaborateurs de Trump s’accordent à dire que son second mandat marquera un soutien inébranlable à Israël. Fred Fleitz, ancien chef de cabinet du Conseil de sécurité nationale, affirme que l’administration Trump mettra fin à l’hostilité perçue sous Biden. « Sous Trump, il n’y aura pas de désaccords publics entre les États-Unis et Israël,» prédit-il. Derek Harvey, ancien responsable du Moyen-Orient au sein du Conseil de sécurité nationale, partage cette vision : « Les critiques envers Israël, si elles existent, resteront privées.»

Durant son premier mandat, Trump s’était déjà illustré comme un allié inébranlable d’Israël, notamment par le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Ses partisans espèrent qu’il poursuivra sur cette lancée.

Une politique dure envers l’Iran
L’Iran reste une priorité dans l’agenda de Trump. Sa « politique de pression maximale », instaurée lors de son premier mandat, pourrait être relancée. Bien que le président élu ait évoqué une possible reprise des négociations, les sanctions économiques devraient être renforcées pour affaiblir le régime iranien. Des hauts responsables prédisent que Trump soutiendrait Israël dans une offensive contre les installations nucléaires iraniennes, bien que certains conseillers jugent qu’il pourrait exiger des preuves supplémentaires avant d’agir.

Vers une normalisation avec l’Arabie saoudite ?
La normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite pourrait être l’un des grands objectifs du second mandat de Trump. Les accords d’Abraham, signés lors de son précédent mandat, ont ouvert la voie à une coopération accrue entre Israël et plusieurs pays arabes. Avec Riyad, les discussions pourraient reprendre, promettant un pas de plus vers une stabilisation régionale.

Une posture personnelle et des tensions latentes
Malgré ses ambitions affichées, les relations entre Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu restent marquées par des tensions. Leur partenariat, autrefois considéré comme solide, a été ébranlé par des différends lors du premier mandat de Trump. Cependant, les récentes rencontres entre les deux dirigeants laissent espérer une collaboration fructueuse.

Une lutte renforcée contre l’antisémitisme
Sur le plan intérieur, Trump entend s’attaquer à l’antisémitisme grandissant aux États-Unis. Les manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires et la montée des actes antisémites ont alarmé de nombreux Américains. Trump promet des mesures drastiques, incluant l’expulsion de manifestants étrangers impliqués dans des mouvements extrémistes.

Une ère d’incertitudes et d’espoirs
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche s’annonce comme un tournant pour le Moyen-Orient. S’il reste difficile de prédire avec certitude ses actions, son passé et ses nominations laissent entrevoir un soutien accru à Israël, une ligne dure envers l’Iran et une volonté de promouvoir la paix par la force. Les élections américaines de 2025 pourraient bien redéfinir les dynamiques de cette région stratégique.

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