La Russie exige du Hamas qu’il tienne ses promesses

La Russie presse le Hamas de tenir ses engagements : le sort de Sasha Trupanov au centre des négociations

Le ministère russe des Affaires étrangères intensifie ses efforts diplomatiques pour garantir la libération de Sasha Trupanov, un citoyen russe captif du Hamas à Gaza. Cette requête survient dans le cadre des récents accords orchestrés par des médiateurs internationaux. Moscou a exprimé son soutien à ces avancées tout en insistant sur le respect des promesses faites par l’organisation palestinienne.

Un citoyen russe toujours retenu
Sasha Trupanov, âgé de 29 ans, a été enlevé le 7 octobre lors d’une attaque meurtrière sur le kibboutz Nir Oz, qui a coûté la vie à son père. Sa mère, sa grand-mère et un ami, également captifs, ont été libérés fin novembre après plusieurs semaines de captivité. Bien que Sasha figure sur une liste provisoire d’otages, il demeure détenu par le Hamas, suscitant une vive inquiétude en Russie.

La Russie en dialogue direct avec le Hamas
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé que la libération de Sasha avait été abordée lors de discussions régulières avec des représentants du Hamas. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Michael Bogdanov, s’est entretenu à plusieurs reprises avec des figures de l’organisation, notamment Musa Abu Marzouk et Khaled Mashal. Ces échanges visent à garantir que Trupanov soit inclus dans les prochaines libérations d’otages.

Une diplomatie internationale à l’œuvre
Moscou a salué le rôle clé joué par les médiateurs qataris et égyptiens dans l’élaboration de l’accord actuel. Le ministère des Affaires étrangères a également souligné l’implication de la nouvelle administration américaine dans les négociations finales. Selon la Russie, cet accord représente un pas vers la stabilisation de Gaza et pourrait permettre le retour temporaire des déplacés ainsi que la reconstruction des infrastructures détruites.

Pendant 15 mois, on n’a pas beaucoup entendu les Russes se mobiliser pour la libération des otages ? Se pourrait-il qu’ils s’y intéressent désormais par opportunisme ? La question mérite d’être posée.

Jforum.fr

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