Americans for Justice in Palestine Action (AJP Action) « salue l’annonce tant attendue d’un cessez-le-feu à Gaza offrant 42 jours de paix relative », et émet une série de réserves et de revendications
COMMUNIQUÉ D’AJP :
« Ce résultat témoigne de la résilience inébranlable du peuple palestinien, qui a fait preuve d’une force de caractère extraordinaire. La leçon la plus profonde de tout ce qui s’est passé est la suivante : l’oppression et les crimes commis par un occupant ne peuvent éteindre la volonté des opprimés de vivre dans la liberté et la dignité.
Un cessez-le-feu, cependant, ne réparera pas la dévastation provoquée par Israël, rendue possible par le soutien financier et politique inébranlable du président Biden et des États-Unis.
» Un retour au statu quo d’occupation et d’apartheid d’avant 2023 n’est PAS une option ».
Les pauses temporaires dans le génocide ne suffisent pas ; ce moment exige le démantèlement des systèmes d’oppression bien ancrés qui ont dicté la vie des Palestiniens pendant des générations. La justice exige le droit inconditionnel au retour de chaque Palestinien déplacé, en lui accordant la possibilité de reconstruire sa vie dans la dignité, la sécurité et la liberté.
Elle nécessite également la responsabilisation – les responsables israéliens et américains complices de ces atrocités doivent faire face à des mécanismes internationaux crédibles.
Sans démanteler l’apartheid et mettre fin à l’occupation, la paix reste une illusion. Ce moment souligne le rôle crucial que nous, les Américains, avons joué pour faire pression sur l’administration et le Congrès pour que ce moment soit atteint. En amplifiant la voix des Palestiniens et en exigeant la fin de la guerre génocidaire financée et soutenue par notre gouvernement, nous avons clairement fait savoir : « Nous, les Américains, ne consentons PAS à ce que nos impôts financent un génocide. »
Cet accord de cessez-le-feu reflète également le fait que l’opinion publique américaine n’approuve pas ce génocide. Un récent sondage national de YouGov et IMEU Policy a révélé que 29 % des électeurs qui ont soutenu le président Biden en 2020 et n’ont pas soutenu Kamala Harris en 2024 ont identifié « mettre fin à la violence israélienne à Gaza » comme le principal problème affectant leur vote, se classant plus haut que l’économie, les soins de santé, l’immigration et même la politique d’avortement. Ces résultats, également indiqués par un sondage que nous avons mené avec YouGov avant les élections de mai 2024, reflètent une prise de conscience et une demande croissantes parmi les Américains pour une politique étrangère ancrée dans la justice, la responsabilité et les droits de l’homme.
La lutte pour la justice à Gaza et pour les Palestiniens partout dans le monde est loin d’être terminée. L’occupation israélienne persiste et la complicité des États-Unis dans son maintien se poursuit. Nous devons rester engagés : écrivez à vos membres du Congrès, participez à des manifestations, amplifiez la vérité sur les réseaux sociaux et impliquez-vous en politique pour poursuivre votre plaidoyer. Le désespoir n’est pas une option. Revenir en arrière ou rester silencieux face à l’injustice, c’est en être complice. Ce moment appelle à une détermination renouvelée, et non à la complaisance.
Mettre fin à l’occupation est la seule voie vers une résolution juste et durable. Nous exhortons le nouveau président Donald Trump à poursuivre ce cessez-le-feu et à veiller à ce que les droits des Palestiniens soient prioritaires. Plus important encore, l’avenir de Gaza – et celui de toute la Palestine occupée – doit être déterminé par les Palestiniens eux-mêmes. »
CAPJPO-Europalestine
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