Le président Joe Biden a présenté mercredi la structure de l’accord de libération des otages. Le plan comporte trois phases, a-t-il déclaré, qui aboutiront idéalement à la libération de tous les otages israéliens – morts et vivants.
Il a été beaucoup moins prolixe que la libération des prisonniers palestiniens. Pour rappel, il y a plus de 10.000 Palestiniens vivants actuellement dans les geôles de l’occupant. Et des dizaines de morts dont Israël ne veut pas restituer les corps aux familles.
La première phase impliquerait la libération de 33 otages au cours d’un cessez-le-feu de 42 jours, en échange de la libération de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, selon des responsables américains.
Un responsable israélien, s’exprimant sous couvert d’anonymat a déclaré mardi que les captifs libérés lors de la première étape seraient des enfants, des femmes, des blessés et des personnes de 50 ans et plus.
Les autres otages du groupe de 33 qui doivent être libérés pendant le cessez-le-feu initial de six semaines doivent être libérés par groupes – dont la taille et la composition font partie des derniers détails encore en cours d’élaboration, a déclaré le haut responsable américain.
Dans une deuxième étape, les autres otages restants et les soldats israéliens détenus par le Hamas seraient libérés. Israël estime qu’il reste 60 otages vivants à Gaza.
Le Hamas aurait obtenu la libération de 110 prisonniers palestinien lors de l libération d’un premier groupe de 9 otages, puis celle d’un millier de Palestiniens de Gaza, lors de la libération des 24 autres otages du groupe des 33.
C’est le flou pour la suite, à ceci près qu’Israël a catégoriquement refusé la libération des deux dirigeants Marwan Barghouti et Ahmed Saadat, ce qui est plus qu’inquiétant pour l’avenir de la Palestine, ces deux hommes étant actuellement les seuls en mesure d’unifier les Palestiniens et d’ouvrir des perspectives pour une future Palestine libre.
CAPJPO-Europalestine
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