Le dernier basketteur palestinien connu, Firas Al-Sharkh, assassiné par Israël, la été en novembre dernier, dans un bombardement israélien dans le centre de Gaza.
On connait aussi Hamed Abu Muailek, autre joueur de basket palestinien tué en novembre 2023 par Israël à Gaza.
Mais il y a en fait plus de 450 athlètes palestiniens recensés tués en Palestine par Israël en un an.
Et la France se permet tout de même d’inviter une équipe de basket israélienne –et pas des moins agressives– le Maccabi Tel Aviv, à venir disputer un match de basket à Paris, le 16 janvier prochain, à l’Arena de la Porte de la Chapelle à Paris !
Par ailleurs au moins 18 athlètes palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie occupée durant l’année 2024.
Quant aux installations sportives détruites par Israël, on en recense 146 détruites, rien que pour le football, par les forces d’occupation israéliennes, dont 133 à Gaza, et 13 autres en Cisjordanie occupée, depuis le début du génocide.
Et si l’on inclut les stades bombardés par Israël en 2009, 2012, 2014 et 2022, on dépasse largement ces chiffres.
Et bien avant l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tous les sportifs palestiniens qui risquaient d’être des étoiles montantes ont été emprisonnés, torturés, voire tués par Israel.
Des dizaines de sportifs ont été délibérément visés dans les jambes et genoux par les snipers israélien en 2018 et 2019, pendant les « Marches du Retour », pacifiques à Gaza. Beaucoup ont été amputés.
Le jeune footballeur palestinien Mahmoud Sarsak n’a pas été tué ni amputé ; mais quand il est sorti de prison après 92 jours de la faim dans une geôle israélienne, ses séquelles étaient telles qu’il n’a pu reprendre un carrière professionnelle.
Et on ne compte plus les enfants de Gaza assassinés par Israël alors qu’ils jouaient au ballon.
Bien avant le génocide récent, les sportifs palestiniens y compris ceux vivant en Israël, étaient maltraités à tous points de vue.
Pas le droit d’accéder aux mêmes ressources, matériels et fonds que les citoyens juifs. Équipements et dons envoyés de l’étranger régulièrement confisqués.
En Cisjordanie et à Gaza, Israël contrôle toutes les frontières et mouvements, ce qui rend impossible aux équipes sportives palestiniennes de se retrouver pour jouer, et de voyager pour les matchs et compétitions nationales et internationales, pendant que seules les équipes israéliennes peuvent profiter des JO, Euroleagues, etc.
Rappelons, que très curieusement, Israël qui ne se trouve pas en Europe, fait partie des championnats européens de foot et de basket.
Israël a imposé une interdiction de fait sur les sports et les loisirs des Palestiniens.
Ce n’est pas pour rien que Karim Abdul-Jabbar, un célèbre joueur de basketball, qui fit les beaux jours des célèbres Los Angeles Lakers, avait annulé, dès 2011, une tournée en Israël, pour protester contre la politique raciste de cet Etat.
Le sport n’est pas au-dessus de la politique, les équipes sportives étant censées représenter leur pays, leur noblesse.
C’EST POURQUOI LE MACCABI TEL AVIV N’A PAS SA PLACE A PARIS LE 16 JANVIER PROCHAIN !
CAPJPO-Europalestine
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