Qu’ils soient de Cisjordanie ou de Gaza, les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, subissent quotidiennement la torture, mais personne n’en parle !
Quand ils en sortent vivants, ce qui n’est pas le cas de 48 d’entre eux morts en prison depuis le début du génocide à Gaza, ils sont dans un état épouvantable, après avoir subi la famine, les coups et l’isolement cellulaire.
Le Palestinien Iyad Bzeih du camp de réfugiés de Qalandia, au nord de Jérusalem occupée, vient d’être libéré, au bout de 8 mois dans un état de santé critique en raison de la propagation de maladies de peau
Il a en outre été soumis lui aussi à la torture.
Des prisonniers palestiniens libérés la semaine dernière par l’occupant racontent les conditions inhumaines et la torture brutale qu’ils ont endurées dans les prisons, après avoir été enlevés lors d’un raid sur l’hôpital Kamal Adwan à Gaza.
L’un d’entre eux, handicapé a dû été transporté dans un centre de santé. IL ne reconnaissait plus personnes
L’intoxication alimentaire : une pratique courante
Un avocat de la Commission des affaires des détenus a rendu visite dimanche à neuf prisonniers de la prison israélienne d’Etzion, au sud de Bethléem en Cisjordanie occupée. Ces derniers présentaient tous des signes d’intoxication alimentaire, avec des symptômes allant de douleurs abdominales sévères, de diarrhée, de vomissements et « d’une incapacité à se lever après avoir consommé les repas »
L’avocat a ajouté que ce n’était pas la première fois que de tels cas étaient signalés dans la prison, où la nourriture avariée est pratique courante. Les prisonniers empoisonnés n’ont reçu aucun traitement médical.
Mais ils sont censés avoir de la chance d’être encore en vie.
Le prisonnier palestinien de 42 ans Alaa Al-Mahlawi de la ville de Gaza est décédé récemment, après environ un an de détention dans les prisons israéliennes, alors qu’il était en bonne santé en y entrant.
Juste avant lui, c’est le décès de Mohammed Aref dans les prisons israéliennes qui était annoncé.
La rapporteure spécial des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a osé le dire clairement cette semaine : « Israël efface les Palestiniens de Palestine – les affame, les torture à mort, pulvérise des maisons, des écoles, des églises, des arbres, des corps humains, les brûle dans des tentes – et nous appelons cela de la « légitime défense ». La légitime défense pour Israël est la défense d’une haine idéologique devenue doctrine politique et un génocide. »
Mais que cela n’influence surtout pas les joueurs de basket de Nanterre, qui doivent jouer le 18 décembre avec des représentants de cet Etat génocidaire !
Leur encadrement a d’ailleurs décidé qu’ils n’étaient pas là pour penser, mais justes bon à aller mettre des ballons dans des paniers.
Qu’ils écoutent donc l’hymne de cet Etat, dont les dirigeants sont recherchés en tant que criminels contre l’humanité, et qu’ils expliquent ensuite à leurs enfants ce qu’ils ont fait !
CAPJPO-Europalestine
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