Totalement discrédité au Moyen-Orient, à la veille d’un renversement intérieur de gouvernement, le boycotteur Macron, qui s’érige en protecteur du Liban et des Palestiniens, profite de l’intermède avant la montée au pouvoir de Donald Trump, pour exploiter la corde sensible dans le processus souhaité de « normalisation » entre l’Arabie Saoudite et Israël : l’émergence d’un état failli dit « palestinien », récompense au pogrom du 7 octobre. Ou le cynisme comme couteau suisse de survie politique, grâce aux conférences Théodule…
La rhétorique de l’ONU sur la solution à deux États ne répond pas au terrorisme palestinien ni aux besoins de sécurité d’Israël.
« La folie, c’est faire la même chose plusieurs fois et espérer des résultats différents », aurait déclaré Albert Einstein. Et à l’approche de 2025, nous y voilà à nouveau.
L’ Assemblée générale des Nations Unies a annoncé qu’elle organiserait en juin une conférence pour discuter de la solution à deux États, une proposition vieille de plusieurs décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Le président de l’Assemblée générale, Philémon Yang, a annoncé l’initiative avec une rhétorique grandiose, exhortant les deux parties à s’engager à nouveau dans des négociations et à trouver une solution pacifique.
« Après plus d’un an de guerre et de souffrances, il est plus urgent que jamais de concrétiser cette vision », a déclaré Yang. Il a décrit le déni persistant d’un État palestinien comme une source de violence et de désespoir, donnant carte blanche à la violence palestinienne contre les Israéliens – des commentaires qui font écho aux déclarations du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en octobre dernier, quelques semaines seulement après que des terroristes du Hamas ont traversé la frontière israélienne et violé, mutilé, assassiné et enlevé plus de 1 000 civils, dont des femmes et des enfants, et des soldats.
Les fonctions « magiques » de la partition
« Il est également important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites dans le vide », avait déclaré Guterres. Yang a affirmé que la solution à deux États garantissait l’autodétermination palestinienne tout en préservant la sécurité d’Israël.
Mais cette annonce, bien qu’elle soit présentée sous un langage d’espoir, sent le grandiloquent moralisme creux qui ignore les réalités sur le terrain et la culpabilité de l’ONU dans la perpétuation de ce conflit.
La solution à deux États , qui a longtemps été au cœur des préoccupations de l’ONU, échoue systématiquement en raison du refus des dirigeants palestiniens de reconnaître Israël et de la persistance de la corruption et des incitations à la violence. Au lieu de s’attaquer à ces problèmes, l’ONU s’est contentée de jouer le rôle de facilitateur.
S’en tenir au statu quo
La vérité est crue : la solution à deux États est devenue un euphémisme diplomatique pour le maintien du statu quo. Si Yang met l’accent sur le dialogue, il omet visiblement toute critique sérieuse de la gouvernance kleptocratique de l’Autorité palestinienne ou du régime terroriste du Hamas à Gaza. Aucun État ne devrait être tenu de négocier sous le feu des attaques, et pourtant Israël subit régulièrement des pressions pour le faire alors que des roquettes tombent sur ses villes et que ses citoyens sont massacrés.
Les commentaires de Yang, qui louent la lutte palestinienne et dénoncent les actions israéliennes, trahissent une partialité flagrante. S’il souligne l’importance du dialogue, il omet le fait qu’Israël a été confronté à des attaques incessantes. La tendance de l’Assemblée générale des Nations Unies à vilipender Israël tout en excusant l’extrémisme palestinien fait de toute discussion sérieuse sur la paix une farce.
Reut Shapir Ben Naftaly
Reut Shapir Ben Naftaly, qui représentait Israël mardi, a également dénoncé l’hypocrisie de l’Assemblée, déclarant que la semaine prochaine, l’Assemblée organiserait trois réunions consacrées au Moyen-Orient, axées sur des résolutions qui témoignent d’un « mépris flagrant de la vérité ». Elle a souligné qu’après le 7 octobre, le parti pris anti-israélien profondément ancré de l’ONU a été révélé de manière flagrante.
Pas un regard sur le sort des otages israéliens du 7 octobre
Les propos de Yang, qui témoignent d’une indignation morale sélective, ne tiennent pas compte de la centaine d’otages israéliens encore détenus à Gaza, dont le sort est passé sous silence dans le discours international. Il semble que l’engagement de l’ONU en faveur des droits de l’homme passe sous silence les victimes israéliennes dans l’élaboration de ses récits.
La conférence prévue en juin suivra probablement le scénario habituel de l’ONU : un défilé de résolutions condamnant Israël, des discours moralisateurs et aucune véritable responsabilisation des dirigeants palestiniens ou de leurs supplétifs terroristes. Si l’ONU voulait vraiment contribuer à la paix, elle se concentrerait sur le démantèlement des réseaux terroristes, s’assurerait que l’aide parvienne aux civils au lieu d’alimenter la violence et soutiendrait véritablement le droit d’Israël à la sécurité.
L’hypocrisie qui entoure cette conférence à venir est particulièrement évidente si l’on considère l’histoire récente. Alors que l’ONU dénonce Israël, elle continue de financer des entités et des initiatives dans les territoires palestiniens sans aucun contrôle, ce qui permet aux ressources d’être détournées vers des infrastructures terroristes (UNRWA, ça vous dit quelque chose ?).
On ne négocie pas avec qui veut vous détruire
Le résultat ? Des milliards d’aides sont injectés dans une société où le martyre est célébré et où la paix n’est qu’une préoccupation secondaire. Pendant ce temps, Israël est censé négocier avec un partenaire qui non seulement nie son droit à l’existence, mais cherche activement à le détruire.
L’ONU a été fondée sur le principe de sauvegarde de la paix et de protection des droits de l’homme. Mais son traitement à l’égard d’Israël montre à quel point elle s’est éloignée de ces idéaux.
La conférence de juin n’est qu’une mascarade, un témoignage de l’inutilité de l’ONU dans la recherche de la paix au Moyen-Orient. L’organisation a montré qu’elle n’a ni la volonté ni la crédibilité nécessaires pour résoudre le conflit. Israël, quant à lui, continuera de lutter pour sa survie.
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