Plusieurs dizaines de personnes sont récemment décédées après avoir contracté une maladie d’origine inconnue en République démocratique du Congo. Le gouverneur adjoint de la province de Kwango, où se concentrent les cas, a déclaré mardi à Associated Press le décès de 67 à 143 personnes. Samedi, le ministère de la santé en avait évoqué 79. Un épidémiologiste local précise à l’agence de presse britannique que cette maladie touche essentiellement « les femmes et les enfants ». Les décès ont été enregistrés entre le 10 et le 25 novembre.
Fièvre, maux de tête, toux, difficultés respiratoires…
Les malades présentaient des symptômes tels que la fièvre, des difficultés respiratoires, des maux de tête, la toux et l’anémie, a déclaré le ministre provincial de la Santé, Apollinaire Yumba.
Le Congo RDC est déjà fortement touché par l’épidémie de mpox, longtemps appelé « variole du singe », mais depuis rebaptisé pour éviter toute connotation raciste. Ces dizaines de décès ne seraient pas causées par cette maladie.
Dans un communiqué de presse, le ministère de la santé « réaffirme son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses partenaires internationaux pour apporter une réponse rapide et efficace à cette crise sanitaire ». Selon le gouverneur adjoint de la province de Kwango, « une équipe d’experts en épidémiologie est attendue dans la région pour prélever des échantillons et identifier le problème », explique-t-il. Elle sera menée par des spécialistes de l’Institut national de la santé publique et du Centre d’opérations d’urgence de santé publique.
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