Le déni des réalités n’est pas l’apanage uniquement des musulmans dits intégristes. Les européens aussi, sont dans le déni, notamment dans les affaires concernant Israël, parce qu’il y a en eux, un refus d’accepter la souveraineté du Peuple Juif sur sa terre ancestrale. Dans le subconscient de ce refus, il y a l’héritage de la pensée chrétienne, qui a longtemps à refuser la reconnaissance de la primauté du Judaïsme.
Mais dans le cas qui nous concerne, sur l’attitude du Hezbollah qui crie victoire, pour ne pas reconnaître sa défaite, nous devons admettre qu’il est dans la continuité de la pensée arabe, qui est dans une totale déconnexion avec la réalité physique et tangible des choses.
Nasser ne criait-il pas victoire pendant la guerre des Six Jours ? Sadate ne criait-il pas victoire pendant et après la guerre de Kippour ?
Plus prosaïquement n’y a-t-il pas un refus de la réalité naturelle que d’avoir un calendrier lunaire (celui de l’islam) avec une année de 355 jours par an, en niant le cycle solaire de 365 jours. Ceci n’est pas un détail, car il en dit long sur la nécessaire prise en compte de la réalité telle qu’elle est. Gagner une année tous les 35 ans ou voir le ramadan une fois en été et une fois en hiver est totalement lunaire ou surréaliste. Le problème, c’est qu’il y a un accommodement avec cette pensée surréaliste. Pire cela fait partie du mode de pensée. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui – dans l’islam – sont le plus dans la haine d’Israël soient ceux qui se réclament d’islam rigoriste, et que cette variation relève du même curseur que celui qui mesure cet intégrisme.
Dans cette pensée, la démocratie réelle n’a pas sa place. Elle peut être formelle avec l’apparence de son mécanisme et la tenue d’élections, mais cela n’est qu’un formalisme de déguisement. La démocratie est avant tout une relation saine à la réalité, qui ne se révèle que par la libre expression du pluralisme de la pensée, là où les dictatures d’apparence démocratique ont une relation schizophrénique. La dictature est une pensée schizophrène qui s’impose par la pression sociale, politique, juridique, et policière. C’est de cette schizophrénie qu’une grande partie du monde arabe est malade.
Pour accepter le progrès, les pays du Golf, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Jordanie sont sortis partiellement de cette schizophrénie, pour enfin admettre la réalité et l’irréversibilité du fait Juif au Moyen-Orient, là où même l’Europe nie le lien du Peuple Juif avec sa terre. Il suffit pour cela de voir les résolutions de l’ONU, de l’UNESCO, et même du Conseil européen, concernant l’enracinement du peuple juif sur sa terre ancestrale. Ce qu’ils n’arrivent pas à comprendre, c’est qu’il ne s’ agit pas d’un simple lien mais d’une relation vitale d’un peuple avec cette terre, comme celle d’un poisson avec l’eau.
Ce qui sépare le peuple juif des autres peuples, c’est sa vision du monde, à travers une connaissance révélée, inaccessible autrement que par la révélation, l’homme malgré toutes ses grandes facultés est dans l’incapacité de produire dans sa globalité et sa cohérence une telle somme d’informations.
La promesse quatre fois millénaire – celle de Dieu à Abraham -, à présent réalisée, est comprise par les juifs éclairés, comme étant la suite logique et sans ambiguïté d’une parole Providentielle, là ou d’autres n’y voit que les hasards de l’histoire. « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito » disait Albert Einstein. Le problème, au regard de ce qui s’est passé ces dernières années et particulièrement cette dernière année, c’est qu’il faut être aveugle pour ne pas y voir Sa Main, à la fois protectrice à l’égard d’Israël, et vengeresse à l’égard de ses ennemis.
Il n’est pas étonnant que parmi les ennemis d’Israël, il y ait avant tout les ennemis de Dieu. Quand la haine d’Israël dans un cadre religieux, celui de l’islam rigoriste, s’allie avec ceux qui ont la haine de Dieu, à savoir l’extrême gauche il ne faut pas s’étonner. Les deux ont ceci aussi en commun, c’est que la démocratie est leur ennemi, et qu’ils l’utilisent comme une arme qu’ils retournent contre ceux qui la brandissent. Face à ces antidémocrates les armes de la démocratie pacifiste, se retournent contre ceux qui mettent foi en elles.
Ces deux types de pensées, sont caractérisées par ce trouble psychotique caractérisé par une distorsion de la pensée et de la perception, et la perte du contact avec la réalité. L’inversion des valeurs résulte du trouble de la pensée et caractériser le mal en bien et inversement relève du dysfonctionnement mental.
Dès lors le déni n’est qu’un moindre mal, par rapport à ce dont ils souffrent réellement, alors qu’ils produisent le mal, la violence, le meurtre comme résultats d’une haine aveugle, addictive et dévastatrice pour eux et leur entourage.
Que le Hezbollah crie victoire ne devrait donc pas réjouir les Libanais, mais profondément les angoisser, car l’espoir de paix semble loin s’ils laissent encore en liberté les assassins qu’ils ont glorifiés, alors qu’ils ont été et sont encore les premières victimes.
JForum.Fr – MCS
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