Une page de la coopération spatiale franco-israélienne s’est tournée le 21 novembre 2024 avec la fin de mission du satellite Venus, un projet emblématique qui aura marqué l’histoire des relations entre les deux pays. Lors d’une cérémonie au siège de l’Israel Aerospace Industries (IAI), les acteurs clés de cette aventure se sont réunis pour célébrer sept années de succès scientifiques et technologiques.
« Venus est devenue, au fil des années, une formidable réussite technologique, scientifique et pédagogique », a déclaré Ilana Cicurel, directrice de l’Institut français d’Israël, soulignant l’excellence d’une mission qui a dépassé toutes les attentes.
Ce petit bijou technologique de 265 kg, lancé depuis le centre spatial de Kourou en 2017, a révolutionné plusieurs domaines. Équipé d’un système de propulsion électrique novateur, Venus a collecté des données précieuses sur les zones côtières et la prévention des feux de forêt, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Mais au-delà des prouesses techniques, c’est surtout une histoire de collaboration réussie entre deux nations. « La complémentarité des expertises française et israélienne a permis de relever des défis techniques majeurs », a souligné Mme Cicurel, évoquant une synergie qui a ouvert de nouvelles perspectives dans l’exploration spatiale.
L’impact de Venus se poursuivra bien au-delà de sa mission, comme l’a affirmé Uri Doron, directeur de l’Agence spatiale israélienne : « Dans les années à venir, nous devrions voir encore beaucoup de ses effets dans divers domaines. » Cette collaboration fructueuse ne s’arrête pas là. Les deux pays préparent déjà leur prochain défi : le programme C3IEL, prévu pour 2028, qui enverra deux nanosatellites explorer les nuages convectifs. Une nouvelle aventure spatiale qui promet de repousser encore les frontières de la science.
Venus aura ainsi marqué non seulement une avancée technologique majeure, mais aussi renforcé les liens entre la France et Israël dans le domaine spatial, ouvrant la voie à de futures collaborations prometteuses.
La source de cet article se trouve sur ce site