On peut saluer le sens du timing de Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires Etrangères et de l’Europe qui, il y quelques jours, a défendu le gouvernement israélien contre l’ accusation de génocide…espérons qu’il ne se ridiculise pas une nouvelle fois et qu’il s’abstienne de donner une leçon de droit aux trois Juges de la Cour Pénale Internationale qui viennent d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahou et Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
La délivrance des mandats d’arrêt par la plus haute juridiction pénale internationale est une gifle cinglante à tous ceux qui depuis plus d’un an, collaborent avec Israël, que ce soit par les livraisons d’armes, le refus obstiné de prendre des sanctions, le chantage immonde à l’antisémitisme, la répression inouïe des militants, les embrassades dégoutantes avec les dirigeants israéliens, les calomnies répétées contre ceux qui ont eu le courage de dénoncer ces crimes.
Nous avons une grosse pensée aujourd’hui pour les journalistes français qui ont volontairement participé à la désinformation, aux fake news, nié ou systématiquement minimisé les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en direct par l’armée israélienne, et trahi leur Confrères palestiniens assassinés.
Grosse pensée également pour le CRIF, le Grand Rabbin de France (qui avait osé déclaré qu’il n’avait pas « absolument pas à rougir » de ce que faisait Israël) et autres associations pseudo-représentatives des Juifs de France, et qui ont systématiquement défendu les actions de cet Etat.
Nous n’aimerions pas non plus être à la place des présidents d’universités et directeurs d’établissement de l’enseignement supérieur qui ont engagé des poursuites disciplinaires contre les étudiants courageux qui ont dénoncé ces crimes, ni à la place des préfets et procureurs qui ont obéi aux ordres des amis des criminels israéliens.
Grosse pensée aussi pour les soutiens inconditionnels des exterminateurs : femmes et hommes politiques qui garderont à jamais la tâche indélébile de leur déshonneur et qui devront tôt ou tard répondre de leur complicité devant la justice.
L’émission de ces mandats n’est pas seulement une gifle à tous ceux-là, elle est un avertissement.
Nous avions déjà informé le Bureau du Procureur de la CPI des déclarations et actes émanant du président et des ministres français, et qui sont susceptibles de constituer une complicité de ces crimes.
Nous ne lâcherons rien.
Et nous disons ceci aux ministres actuels, de Barnier à Barrot en passant par Retailleau, ainsi qu’aux députés adorateurs de l’occupant israélien, qui ont déposé une proposition de loi assimilant antisémitisme et antisionisme : vous avez choisi le mauvais côté de l’Histoire, dommage pour vous, car le temps de la justice est venu.
Même si nous savons tous les obstacles que vous allez encore mettre pour que les criminels soient empê
CAPJPO-Europalestine
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