La famille du photojournaliste palestinien Fadi Al-Wahidi a entamé une grève de la faim ouverte pour exiger qu’il soit autorisé à se rendre à l’étranger pour recevoir des soins médicaux vitaux en raison du blocus israélien qui l’empêche de recevoir les soins nécessaires.
Fadi Al-Wahidi, un photojournaliste palestinien, a été blessé par balle par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il couvrait l’extermination en cours dans le nord de Gaza il y a plusieurs semaines.
Depuis le début du génocide israélien en cours à Gaza, l’occupation israélienne a imposé un siège sévère à l’enclave, ciblant les hôpitaux et empêchant des dizaines de milliers de civils et de patients blessés de recevoir des soins vitaux à l’étranger, les laissant face à la menace de mort.
En juin, Mazyouna, 12 ans, a été grièvement blessée lorsqu’une frappe israélienne a détruit sa maison familiale à Gaza, tuant ses frères et sœurs et blessant sa mère. Son visage a été déchiré et les médecins locaux, manquant de ressources, n’ont pu lui prodiguer que des soins de base. Malgré la disponibilité des chirurgiens américains à la soigner, Israël a rejeté cinq demandes d’évacuation. Aujourd’hui, l’infection se propage, ses blessures s’aggravent et elle risque de mourir sans intervention chirurgicale urgente.
En raison du blocus israélien qui empêche l’entrée des médicaments nécessaires et des fournitures humanitaires depuis le début du génocide israélien en cours à Gaza, les femmes palestiniennes ont été contraintes de subir des césariennes sans anesthésie, en plus d’un manque cruel d’assistance médicale.
Les enfants de Gaza ne meurent pas seulement sous les bombes, les balles et les obus, mais aussi parce que ceux qui survivent sont empêchés de quitter Gaza pour recevoir des soins vitaux.
Selon l’UNICEF, seuls 127 enfants dans un état critique ont été autorisés à quitter la bande de Gaza depuis le mois de mai.
