Pour le 46e jour consécutif, le nord de Gaza subit un siège israélien total, véritable ghetto marqué par des morts, des blessés, des arrestations massives, une famine généralisée, des déplacements forcés et des bombardements aériens et d’artillerie incessants.
La région est complètement coupée du reste de Gaza, dans ce que les organisations internationales et les Nations Unies ont condamné comme une opération équivalant à un nettoyage ethnique.
Les atrocités sont perpétrées selon le plan du général israélien, qui prévoit de vider le nord de sa population, de tuer les personnes restantes et de les considérer comme des combattants.
Noor Al-Ghafri, seule survivante de sa famille après une attaque israélienne contre un quartier résidentiel de la rue Al-Nafaq à Gaza, a par exemple perdu son mari et ses trois enfants dans le massacre. Le bombardement dévastateur a également coûté la vie à de nombreux membres de la famille.
Le photojournaliste Ahmed Abu Shari’a a été tué dans un bombardement d’artillerie israélien qui a visé le quartier d’Al-Sabra à Gaza.
Tous les services de l’hôpital Kamal Adwan viennent d’être bombardés, indique le directeur, le Dr. Hussam Abu Safiya.
Le centre et le sud de la bande de Gaza sont également bombardés
Des colonnes de fumée s’élèvent suite à la récente frappe aérienne des forces d’occupation israéliennes à l’ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.
La mosquée Badr de la ville de Rafah, au sud de Gaza, a été incendiée par l’armée d’occupation israélienne, selon des sources locales.
Au jour 410 du génocide israélien les génocidaires ont tué 50 Palestiniens et Palestiniennes et en ont blessé 110.
CAPJPO-Europalestine
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