Le Hamas a perdu le contact avec les gardiens d’otages

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Un haut responsable du Hamas révèle : le contact avec les gardiens des personnes enlevées est rompu

Une source haut placée au sein du Hamas révèle : les contacts avec les dirigeants du territoire de Gaza, chargés de garder les personnes enlevées, ont été rompus il y a environ un mois. La raison : garder la carte de négociation qui leur tient à cœur.

Une source haut placée du Hamas a déclaré au journal pro-qatar Al-Arabi Al-Jadid que les contacts avec les dirigeants du territoire de Gaza, chargés de garder les personnes enlevées , ont été rompus il y a environ un mois. La source du Hamas affirme que la raison de la rupture des contacts avec les responsables du dossier des personnes enlevées dans la bande de Gaza est due à des mesures de sécurité strictes afin de préserver la carte de négociation qui leur tient à cœur.

La source a déclaré que le refus de l’organisation Hamas de fournir des informations sur l’état des personnes enlevées, en particulier des Américains, sans compensation, a amené les Américains à exercer une pression intense sur les médiateurs. La source a déclaré qu’avant les élections présidentielles, Washington avait demandé des informations et des clips vidéo sur les prisonniers américains, mais que les dirigeants des factions palestiniennes avaient refusé parce que les Américains ne montraient aucun signe sérieux de fin de guerre.

Rappelons que vendredi dernier, le haut responsable du Hamas, Bassem Naim, avait déclaré à l’agence de presse AFP que l’organisation terroriste « est prête à un cessez-le-feu s’il est présenté, et à condition qu’Israël le respecte ». Il a également déclaré que le Hamas appelle le président élu des États-Unis, Donald Trump, à « faire pression » sur Israël pour qu’il mette fin aux combats.

Médiation pour un cessez-le-feu à Gaza : « Le Hamas est devenu un fardeau pour le Qatar »

Alors qu’il était au centre du jeu diplomatique des négociations autour d’un cessez-le-feu à Gaza, le Qatar a annoncé, le 9 novembre, la suspension de sa médiation entre Israël et le Hamas. Soit quelques jours après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Faut-il y voir un lien ? S’agissait-il d’une mission impossible ? 

L’annonce par le Qatar de la suspension de sa médiation entre Israël et le Hamas a douché les derniers espoirs d’un accord de trêve dans la bande de Gaza et de libération des otages israéliens retenus dans le territoire palestinien.

L’Émirat gazier qui s’est imposé depuis le début de la guerre comme le médiateur régional par excellence, du fait qu’il abrite sur son territoire le bureau politique du mouvement islamiste palestinien et la plus importante base militaire américaine au Moyen-Orient, a jeté l’éponge après une nouvelle tentative de négociations, fin octobre.

« Le Qatar les reprendra lorsque les parties feront preuve de volonté et de sérieux » dans les négociations en vue de mettre fin aux hostilités, a expliqué le porte-parole des Affaires étrangères Majed Al Ansari dans un communiqué.

Doha aura obtenu une brève trêve il y a 11 mois, au cours de laquelle des dizaines d’otages ont été libérés, les cycles de négociations successifs s’étant conclus par des échecs en raison des surenchères des deux parties.

Même la mort de Yahya Sinouar, tué par l’armée israélienne le 16 octobre à Gaza, décrit par l’administration Biden, partenaire, avec l’Égypte, du médiateur qatari, comme un obstacle majeur dans les négociations, n’a pas permis de faire aboutir les pourparlers.

La prise de distance de Doha est intervenue après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. L’émirat garde un amer souvenir du premier mandat du milliardaire républicain, durant lequel, en juin 2017, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Yémen et le royaume du Bahreïn avaient rompu leurs liens diplomatiques et fermé leurs frontières avec le Qatar. Avec un feu vert américain tacite.

La vraie question est : le Hamas a-t-il encore une emprise sur les gardiens d’otages, et est-ce que la guerre n’est qu’un dernier sursis avant de signer l’acte de décès du Hamas. Si tel est le cas, les survivants ont un double contrat sur leur tête, celui de l’armée israélienne, qui risque d’être moins dangereux que celui des chefs de gangs dans la bande de Gaza, qui se vengeront du désastre inutile qui s’est abattu sur eux du fait de l’attaque du 7 octobre 2023.

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