Le Premier ministre a tranché : On ne touche pas au 11-Novembre. Depuis plusieurs jours et la grande course aux économies lancée par le gouvernement Barnier, la question d’un deuxième jour de solidarité est soulevé par de nombreux parlementaires.
En clair, quel jour férié pourrait être supprimé, sur les onze que compte notre calendrier ? À la manière du lundi de Pentecôte, première journée de solidarité instauré en 2004, une nouvelle journée verrait les salariés travailler sans rémunération supplémentaire.
Michel Barnier remet Jean-François Copé en place sur ses terres
Une idée soutenue par le ministre de l’Economie, Antoine Armand et par celui du Budget, Laurent Saint-Martin, à la fin du mois d’octobre. En ce lundi 11 novembre, Jean-François Copé, maire de Meaux, s’est exprimé à ce sujet chez nos confrères de France Inter pour proposer ce jour de commémoration. « Il n’y a jamais de bon jour férié à supprimer, il n’y a jamais de bonnes économies. On n’a pas besoin d’un jour férié pour commémorer le 11-Novembre, ou alors ça voudrait dire qu’on a 65 millions de Français au pied des monuments aux morts », explicitait l’ancien député avant d’ajouter, qu’il y a « mille manières de commémorer sans pour autant ne pas travailler ».
Quelques heures plus tard, alors qu’il avait rejoint le Premier ministre dans sa ville de Meaux pour les commémorations de la Grande Guerre, ce dernier s’est chargé de lui répondre et le discours avait le mérite d’être clair : « Honorer la mémoire de ces combattants, c’est d’abord avoir la mémoire de cette histoire tragique, c’est pourquoi je suis heureux de vous retrouver en ce 11 novembre, une journée fériée à laquelle nous sommes attachés. » Gageons que Jean-François Copé a reçu le message.
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