Le gouvernement Netanyahou a demandé officiellement à ses citoyens de ne pas assister à des événements culturels et sportifs impliquant Israël, dont le match de la honte prévu le jeudi 14 novembre au Stade de France.
Voilà qui renforcera la tendance au boycott du match, pour lequel 20.000 billets seulement avaient trouvé preneur dimanche, alors que le stade peut accueillir plus de 80.000 spectateurs !
Mais plusieurs questions se posent quand même : par exemple, le groupe fasciste du Beitar annonce ainsi sa présence mercredi 13 novembre au Gala des génocidaires avec la cheffe d’Israel is for ever Nili Naouri-Kupfer et le ministre Bezalel Smotrich, qui se rendront le lendemain 14 novembre au Stade de France.
«Nous nous rassemblerons mercredi [présence probable de @bezalelsm] à Paris et jeudi au match de football .. » a déclaré Yigal Brand, le président de l’organisation juive fasciste Betar.
Alors @BrunoRetailleau, ce n’est pas de la politique ça ? pic.twitter.com/lXrOmr8g4j— Taoufiq TAHANI (@TaoufiqTahani) November 10, 2024
Le Beitar, comme on le sait, n’a rien à envier en termes de racisme et de violences au Maccabi Tel Aviv, qui s’est illustré dans les rues et dans les tribunes du stade d’Amsterdam la semaine dernière, avant que ces voyous ne trouvent à qui parler.
Et puis, quid des individus ayant la double citoyenneté française et israélienne, des militaires revenant de Gaza par exemple ? Ou des dirigeants des lobbys pro-israéliens de l’Hexagone (CRIF and co.) ayant eux aussi la double citoyenneté, ce qui est très fréquent chez ces gens-là ? Vont-ils obéir à la consigne de Netanyahou, et alors rester chez eux, ou à celle de Macron, qui a peur d’avoir un stade à moitié vide, au milieu d’une marée de policiers ?
CAPJPO-EuroPalestine
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