Les hôpitaux français n’ont de cesse de tirer la sonnette d’alarme : ils manquent de place. Gérard Claudet, hospitalisé aux urgences de l’hôpital de Langres, en Haute-Marne, alors qu’il était en vacances fin octobre en a fait les frais. D’après BFMTV, le patient qui souffrait d’une inflammation des intestins a été transféré au garage de l’établissement de santé, 24 heures après son admission, le 27 octobre.
Lorsque l’homme demande où on l’emmène, les soignants lui répondent « Dans un garage. Quand on a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met des patients », témoigne-t-il auprès de nos consœurs. Sur les images qu’il a transmises à la chaîne, quatre personnes (dont lui) sont présentes dans le garage aménagé.
Pas au niveau d’un « hôpital français »
« Je suis je ne sais où. En temps de guerre, à un endroit où on installe les malades ? Je ne sais pas trop où est-ce qu’on est, mais en tout cas pas dans un hôpital français », s’indigne le patient qui a demandé à rentrer chez lui le lendemain, épuisé par le bruit de la ventilation et les conditions d’hospitalisation.
En 2023, près de 4.900 lits d’hospitalisation complète ont été supprimés. D’après la direction statistique des ministères sociaux (Drees), l’offre a diminué de 10,5 % en dix ans.
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