Face au boycott qui se profile du match France-Israël, avec moins de 20.000 billets vendus en date de dimanche pour les 80.000 places du Stade de France, Macron a décidé de venir à la rescousse, en bon petit complice des génocidaires qu’il est.
L’Élysée a ainsi fait savoir dans l’après-midi que le Président de la République assistera au match jeudi prochain à Saint-Denis (ville qui, en plus de son grand stade, est aussi celle où plusieurs rois de France ont leur tombeau, soit dit en passant).
« L’entourage présidentiel » nous dit que Macron entend ainsi « envoyer un message de fraternité et de solidarité ». Message qui à n’en pas douter sera reçu 5/5 par les hooligans du Maccabi Tel Aviv, responsables des provocations et agressions racistes à Amsterdam avant, pendant et après leur match (perdu 5/0, lui) contre l’équipe locale de l’Ajax.
Macron n’a pas eu un mot pour les diplomates français (deux gendarmes, bénéficiant de l’immunité diplomatique, ce qui n’est pas rien) arrêtés cette semaine par la police israélienne dans un lieu couvert lui aussi par l’immunité diplomatique, à l’instar d’une ambassade, à Jérusalem-Est occupée.
Pourtant, le Préfet de Police de Paris Laurent Nunez a annoncé dimanche sur BFM TV que ses services « travaillaient à la sécurité du match en coordination avec des policiers israéliens ». Questions alors : qui va protéger le Président ? Des gendarmes français ou des flics israéliens ?
CAPJPO-EuroPalestine
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