La complicité de gouvernement français avec le régime génocidaire : deux gendarmes français, bénéficiant de l’immunité diplomatique, ont été brutalement arrêtés jeudi par la police à Jérusalem.
Les faits se sont produits sur l’un des quatre sites chrétiens dont l’État français a la garde depuis le XIXème siècle, bien avant la conquête sioniste de la Palestine. Il s’agit du sanctuaire de l’Elena, qui abrite l’église du Pater Noster et où vivent des religieuses catholiques de l’ordre des carmélites.
🇮🇱 La police israélienne a arrêté deux gendarmes français dans l’Eléona, un site de pèlerinage français que le ministre français des Affaires étrangères devait visiter. Les deux gendarmes ont été relâchés peu après. Le ministre a dénoncé une « situation inacceptable » #AFPTV ⤵️ pic.twitter.com/s1r7vd9ERk
— Agence France-Presse (@afpfr) November 7, 2024
La police israélienne est entrée en force dans le sanctuaire, où se trouvaient les deux gendarmes à l’occasion de la visite du site par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Sur la vidéo diffusée par l’AFP, on voit les policiers demander aux gendarmes une pièce d’identité, puis les malmener et les embarquer dans un fourgon ! Ils n’ont été relâchés que quelques heures plus tard, sans que Jean-Noël Barrot obtienne les excuses qu’il avait entretemps demandé. Bref, l’humiliation aura été totale.
Les brutes au pouvoir en Israël auraient tort se gêner : chaque fois qu’un représentant officiel de la France a fait mine ces derniers temps de vouloir prendre la plus minime des sanctions contre l’État voyou, ce dernier hurle à l’antisémitisme, et Macron, Barrot ou d’autres membres du gouvernement s’aplatissent comme des crêpes.
ACTION AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF CONTRE LE GALA DES CRIMINELS : JUGEMENT VENDREDI
Ils ne trouvent rien à redire, par exemple, à l’annonce d’un scandaleux « Gala » israélien destiné à lever des fonds pour l’armée des assassins, qui doit se tenir, selon ses promoteurs, le 13 novembre prochain à Paris.
Il a ainsi fallu que notre association CAPJPO-EuroPalestine saisisse le Tribunal Administratif de Paris, afin que celui-ci, comme il en a le pouvoir, ordonne au préfet de police de Paris d’interdire le « Gala », dont les orateurs vedettes sont la dirigeante du groupuscule Israel for Ever Nili Kupfer-Naouri et le ministre fasciste assumé Bezalel Smotrich. Kupfer-Naouri est une franco-israélienne qui organise le blocage de l’entrée des camions d’aide humanitaire vitale dans la bande de Gaza, tandis que pour Smotrich, « laisser mourir de faim deux millions de Gazaouis peut être quelque chose de moral ».
L’audience au Tribunal Administratif de Paris, où c’est M° Rafik Chekkat qui représentait notre association, a eu lieu jeudi après-midi. Autant le dossier de M° Chekkat était solide, et pour ainsi dire surabondant tant il est manifeste que l’annonce même de l’existence d’un tel projet porté par les génocidaires constitue en soi un grave trouble de l’ordre public, autant celui de la préfecture était indigeste : par exemple, la préfecture écrit sans rire qu’elle n’a pas « les éléments » lui permettant de se prononcer. Et pour éviter le ridicule, la préfecture avait d’ailleurs choisi de ne même pas être représentée physiquement au procès.
Le jugement sera rendu vendredi 8 novembre.
Mais qu’il qu’il soit, c’est en permanence que nous devons nous mobiliser contre cette ignominie, et une deuxième, tout aussi nauséabonde, que serait la tenue le 14 novembre d’une rencontre de football France-Israël à Saint-Denis (Paris).
Nous vous appelons donc à venir le plus nombreux possible à notre prochaine manifestation dans la capitale, samedi 9 novembre départ 14h Place de la République pour défiler jusqu’à Bastille.
CAPJPO-Europalestine
La source de cet article se trouve sur ce site