Les satellites espions israéliens ont détecté des mouvements de missiles balistiques d’Iran vers l’Irak

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Israël s’appuie sur ces informations pour déclencher un avertissement sévère à Bagdad

Des reportages font état d’une escalade des tensions entre Israël et l’Iran en raison des activités des milices pro-iraniennes en Irak, qui attaquent de plus en plus Israël avec des drones et des missiles balistiques. Israël a identifié des cibles en Irak qu’il pourrait attaquer si ces lancements se poursuivent.

Un état en faillite incapable de faire face aux milices

Des sources non identifiées ont rapporté que des satellites surveillent les tentatives de transfert de missiles balistiques et d’autres équipements d’Iran vers l’Irak, soupçonnés d’être utilisés dans une prochaine attaque contre Israël. Jérusalem a envoyé un avertissement sévère à Bagdad exigeant de cet état failli qu’il freine ces milices et qu’il les empêche d’utiliser des armes introduites clandestinement sur le territoire irakien pour l’attaquer.

Ces dernières semaines, les attaques de drones en provenance d’Irak se sont multipliées, les milices armées liées à l’Iran déclenchant environ cinq attaques par jour. Au cours de la semaine dernière, les groupements terroristes chiites ont lancé huit drones en seulement 24 heures, et les forces américaines et leurs partenaires  kurdes et arabes sunnites ont réussi à intercepter ces attaques.

Face à cette escalade, les responsables soulignent que la poursuite des attaques pourrait pousser Israël à répondre directement à ces menaces, ce qui augmenterait la possibilité d’étendre le conflit sur le territoire irakien si les attaques se poursuivaient à partir de là.

Satellites israéliens

Les satellites israéliens sont considérés comme un élément essentiel du système de sécurité et de surveillance israélien, car Israël les utilise pour recueillir des informations importantes sur l’activité militaire dans la région. Le plus important de ces satellites est la série Ofek, qui sont des satellites espions axés sur la surveillance de ce qui se passe dans les pays voisins, principalement en Iran, en Syrie et en Irak.

Les satellites israéliens se distinguent par leur capacité à prendre des images à haute résolution, de nuit comme de jour, grâce aux technologies radar et infrarouge avancées, qui permettent de surveiller les cibles même dans de mauvaises conditions météorologiques. Il navigue également à une altitude relativement basse, ce qui lui confère une meilleure précision dans la détection des mouvements.

En plus de la série Ofek, Israël dispose de satellites militaires de communication et de collecte d’informations, comme le satellite Eros, utilisé à des fins commerciales, civiles et militaires.

Ofek et Eros font partie des satellites israéliens de reconnaissance et de renseignement les plus populaires, et chacun d’eux possède des caractéristiques spéciales qui contribuent à atteindre les objectifs de sécurité et stratégiques.

Satellite espion Ofek-13

Ali Khamenei ne renoncera pas à ses représailles, quoiqu’il lui en coûte

Electioins de Trump ou pas, le guide suprême est résolu à mener des représailles, depuis que ses services de sécurtié lui ont montré l’impact précis des précédentes attaques israéliennes, au lieu de les prendre comme un « avertissement », selon ce que la partie israélienne aurait pu escompter d’un ennemi rationnel. La Mollachie offre donc un avantage stratégique certain à Jérusalem, en lui fournissant l’argument suffisant pour attaque son programme nucléaire et pétrolier.

Donald Trump renforcera probablement le régime de sanctions, tel qu’il l’avait établi avant de quitter le pouvoir en 2020. L’un de ses objectifs majeurs sera d’atteindre une entente cordiale entre Israël et l’Arabie Saoudite, sans doute sous condition que Jérusalem concède un « horizon politique » (qui reste à ébaucher, au travers de l’agencement du contrôle de Gaza  : avec les Emirats, le Maroc ? Qui acceptera d’y jouer un rôle en cherchant l’efficacité et en dissuadant le Hamas ? )

Voulant dissuader et faire « peur », Donald Trump incite les protagonistes à trouver des voies de résolutions d’ici à son investiture, le 20 janvier. En attendant, Israël devrait avoir les mains libres pour continuer d’affaiblir le Hamas, le contraindre à rendre le plus possible d’otages, anéantir les stocks du Hezbollah et porter ombrage au programme nucléaire des insensés de Téhéran.

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