Le scandale de sécurité au bureau de Netanyahu s’aggrave avec l’arrestation d’un nouveau suspect
Les allégations de fuite de documents sensibles au sein du bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, continuent de secouer le pays, alors qu’un nouveau suspect a été interpellé. Ce scandale a été révélé dimanche, avec la mise en cause d’Eliezer Feldstein, l’un des proches collaborateurs de Netanyahu, accusé d’avoir divulgué des informations cruciales. Cette affaire, qui fait la une des médias israéliens, met en lumière les défis sécuritaires au sommet de l’État.
Issu d’une famille influente de Bnei Brak, Feldstein appartient à une frange particulière de la communauté haredi, qui se distingue par un mélange d’orthodoxie et d’intégration professionnelle. Avec six frères et sœurs, il a grandi au sein d’une famille impliquée dans la vie publique : son père, Yehoshua Feldstein, est avocat et rabbin, tandis que sa mère, Bina Feldstein, dirige une agence de publicité dédiée au public haredi, nommée « Feedback ».
Dès 2014, Feldstein a fait le choix peu commun dans sa communauté de rejoindre l’armée israélienne. Ce fut un tournant : il a progressé rapidement, gravissant les échelons pour occuper des postes de plus en plus stratégiques. Après avoir étudié à la Yeshiva Or Israel de Petah Tikva, il s’est consacré à des missions liées aux communications pour Tsahal, développant une expertise dans la gestion des médias, tant pour le secteur haredi que pour le grand public.
Lors de son parcours militaire, Feldstein a notamment supervisé les relations médias pour la division de Judée et Samarie. Grâce à ce poste, il a tissé des liens solides avec des journalistes de tous horizons, devenant un acteur influent dans le domaine de la communication militaire. Ceux qui ont travaillé à ses côtés le décrivent comme un fin stratège de la communication, doté d’une grande maîtrise verbale et d’une approche basée sur l’échange et la coopération.
Alors que l’enquête progresse, l’affaire Feldstein pose des questions cruciales sur la gestion de l’information sensible au sein des institutions publiques israéliennes. Pour le gouvernement Netanyahu, ce scandale constitue un défi majeur, à la fois politique et sécuritaire. La révélation de cette fuite, et l’arrestation de suspects en lien avec ce dossier, ne font qu’accentuer les débats autour des mesures de sécurité à renforcer pour prévenir de telles fuites à l’avenir.
Cette affaire prend des airs de querelle entre l’armée et le bureau du Premier ministre, tandis que l’opposition, en toile de fond, semble saisir chaque occasion pour attaquer Benjamin Netanyahu. Manipuler l’information en temps de guerre est une stratégie bien connue, employée aussi bien par Tsahal que par les dirigeants politiques. Faire de ce scandale un enjeu majeur dans un contexte aussi sensible pourrait cependant se révéler périlleux. Alors que la nation est déjà sous pression, l’instrumentalisation de cette affaire risque davantage d’aggraver les tensions que de servir l’intérêt commun.
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L’intérêt commun n’est-il pas de ne pas avoir de personne ayant accès à des informations sécuritaires sans en avoir eu l’autorisation formelle ? Surtout en tant de guerre…
Et quand une telle personne divulgue des informations sécuritaires, dans le passé, il n’y avait pas de question. Les personnes se retrouvaient en prison à vie. Ici, on tergiverse…
Trahison, c’est trahison.