Au cours des dernières heures, le Hezbollah a ciblé et détruit 4 bataillons des forces d’occupation avec des missiles multidirectionnels précis visant des chars Merkava, des frappes de drones importantes et la mort d’un grand nombre de soldats ennemis.
Cinq israéliens auraient été tués à Metula après un tir de barrage du Hezbollah, 1 autre grièvement blessé, a annoncé la municipalité de la ville corroborée par des vidéos des hélicoptères d’évacuation transférant les victimes à l’hôpital Rambam à Haïfa.
« Nous constatons des cas de disparitions parmi nos soldats et nous pensons que le Hezbollah a capturé des soldats dans le sud du Liban. « , annoncent par ailleurs des médias israéliens malgré la censure imposée par Netanyahou.
Israel manque de soldats
Après un an de guerre, Israël est en manque de militaires : « Nous n’avons plus de soldats. Nous sommes en train de couler », a affirmé sur Facebook Ariel Seri-Levy.
Plus d’un an après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, l’armée israélienne adu mal à recruter des soldats. Les réservistes croulent sous le poids des tours de service. Environ 300 000 réservistes ont été rappelés depuis le 7 octobre 2023, selon l’armée, dont 18,3 % étaient pourtant dispensés, ayant plus de 40 ans. Depuis le début du conflit, 771 soldats sont décédés et 4 500 blessés, selon les chiffres officiels
L’armée compte quelque 170 000 soldats d’active et le service militaire est obligatoire pour les garçons et les filles de 18 ans mais certains bénéficient de dispenses diverses.
Les périodes de réserve ont été allongées et certains réservistes protestent contre ces mesures qui les privent d’une vie de famille, parfois pendant plus de 6 mois consécutifs.
Ariel Seri-Levy a été appelé 4 fois depuis l’attaque du 7-Octobre et dénonce ceux qui veulent qu’Israël « reste au Liban et à Gaza ».
« Il faut terminer cette guerre car nous n’avons plus de soldats », ajoute-t-il tout en croyant toujours à l’importance de servir son pays mais estime que « les concessions sont devenues trop importantes ».
En plus des nombreux problèmes internes, la fameuse normalisation avec Israel n’est pas facile à appliquer en temps de génocide
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan a ainsi déclaré : « La normalisation avec l’Arabie saoudite est hors de question tant qu’une solution n’aura pas été trouvée à la question de l’État palestinien. ». « Ce qui se passe dans le nord de Gaza ne peut être décrit que comme une forme de génocide. »
CAPJPO-Europalestine
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